Quotidien : la lycéenne Mila n’a pas retrouvé une "vie normale" et reçoit "tous les jours des menaces"

L’avocat Richard Malka a donné des nouvelles de Mila, adolescente de 16 ans visée par des menaces après ses propos à charge contre l’islam, dans l’émission Quotidien du lundi 2 novembre sur TMC.

Neuf mois après le début de l’affaire Mila, l’avocat Richard Malka donne des nouvelles. Invité dans l’émission Quotidien lundi 2 novembre, il a donné des nouvelles de l’adolescente de 16 ans visée par des menaces depuis ses critiques à l’encontre de l’islam sur les réseaux sociaux. Visée par un internaute musulman après avoir révélé son homosexualité, elle avait répliqué en déclarant : "Votre religion, c’est de la merde, votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci au revoir."

Richard Malka, qui traite aussi le procès de Charlie Hebdo, a expliqué que la jeune Lyonnaise fait toujours l’objet de menaces et n’a pas retrouvé une vie normale. "Cela fait huit mois qu’elle ne parle pas et  il n’y a pas un jour où, pour avoir critiqué l’islam en ayant le droit de le critiquer comme l’a dit le Procureur de la République de Vienne, une enquête a été ouverte sur ses propos. Il n’y a pas un jour où elle ne reçoit pas des menaces de mort d’être étranglée, éviscérée, violée." Richard Malka a rappelé que certains actes de haine sont passibles de prison. "Cela ne peut se régler avec la police et la justice. C’est un phénomène de société. Il y a une responsabilité des réseaux sociaux, assurément. Il y a une responsabilité des parents à éduquer les enfants."

"Je n’ai rien fait de mal"

Le 3 février dernier, c’était Mila qui était sur le plateau de Quotidien afin de se défendre face aux téléspectateurs. "Je n’ai pas à me cacher parce que je le sais, je n’ai rien fait de mal", avait-elle lâché, à visage découvert, face à Yann Barthès. Toutefois, la jeune fille avoue regretter de l’avoir dit sur les réseaux sociaux, car, dit-elle, elle n’avait pas mesuré "l’ampleur" que cela pouvait prendre.

Le parquet de Vienne, qui avait ouvert une enquête pour "provocation à la haine à l’égard d’un groupe de personnes, en raison de leur appartenance à une race ou à une religion déterminée", l’a classée sans suite. Les enquêteurs avaient toutefois lancé des investigations pour trouver les auteurs des menaces de mort exprimées à l’encontre de la jeune fille qui a porté plainte.

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