Pourquoi il faut absolument regarder la série Le Bazar de la Charité

Le Bazar de la Charité est une série qui ne vous laissera pas indifférent. On vous explique pourquoi cette série, sur TF1 le 18 novembre prochain, est à ne manquer sous aucun prétexte.

Audrey Fleurot, Camille Lou, Julie de Bona, Josiane Balasko, Gilbert Melki, Florence Pernel… Le casting de la série Le Bazar de la Charité produite par TF1 et Netflix met l’eau à la bouche. Dans cette fresque historique, on découvre de nombreux personnages au choeur du XIXème siècle. Sur les 8 épisodes de la série, on suit le destin croisé de trois femmes, Adrienne, Alice et Rose. Toutes les trois sont liées par un accident catastrophique au Bazar de la Charité, grand évènement cartitatif et en vogue à l’époque. Un horrible incendie se déclenche sur les lieux et fait des ravages. La série Le Bazar de la Charité se présente comme un projet ambitieux. Tournée dans les studios de tournage de Bry-sur-Marne, elle a également pu avoir comme décor le château de Saussay. En tout, ce sont plus de 3000 figurants, 200 calèches et 1500 costumes, dont certains authentiques, qui on été déployés grâce à un budget de 2 millions d’euros par épisode. Cette série, de par ses thèmes abordés et son travail sur l’authenticité de toute une époque, risque bien de marquer les téléspectateurs à sa sortie.

Inspirée d’une histoire vraie

Le fameux incendie qu’on découvre lors du premier épisode de la série a réellement eu lieu. En effet, le 4 mai 1897 est marqué par un terrible incendie au sein du Bazar de la Charité, à Paris. Cette catastrophe avait coûté à l’époque la vie de 130 personnes, dont majoritairement des femmes et des enfants. Les hommes s’étaient précipités vers l’unique sortie des lieux, ne venant en aide à aucune femme ni aux enfants. Beaucoup de femmes charitables issues de la haute société y ont péri, ainsi que leurs domestiques. L’incendie s’est propagé en moins d’un quart d’heure, du fait de l’absence totale des règles de sécurité: il n’y avait qu’une issue de sortie sur les lieux. Ce terrible incendie avait provoqué de vives polémiques à l’époque. Certains hommes avaient été vivement critiqués pour avoir sauver leur peau sans venir en aide aux autres. Beaucoup ont même dû se battre en duel pour sauver leur honneur.

Dans la série de TF1 et Netflix, la scène de l’incendie immerge dans l’horreur qu’ont vécu les personnes présentes sur les lieux. La séquence est longue, elle prend son temps. Une telle mise en scène permet de prendre conscience du mouvement de panique et de l’ampleur historique de cet évènement. La fameuse séquence est d’un réalisme sans nom. Les robes des femmes brûlent, on les voit courir en panique face à ces flammes brûlant leurs peaux. Puis, il y a ceux qui s’étouffent au contact de la fumée, complètement délaissés par ceux parvenant à rejoindre l’unique porte de sortie du Bazar. Ici, on nous dévoile sans transparence l’instinct de survie de l’être humain dans des moments de panique totale. Ce fameux incendie du Bazar de la Charité est à l’origine des réglementations actuelles sur la sécurité dans les lieux publiques.

Une série féministe qui fait du bien

L’autre force de cette série produite par TF1 et Netflix, ce sont les portraits féminins qu’on nous dresse. Trois héroïnes, survivantes de ce terrible incendie voient leurs vies changées du jour au lendemain suite à cela. Audrey Fleurot, Julie de Bona et Camille Lou incarnent des femmes incroyablement en avance sur leur temps. Les convictions qu’elles défendent sont incontestablement inspirantes. Les thèmes du divorce, de l’émancipation et, surtout, la manière dont chacune dénonce le manque de soutien des hommes durant l’incendie font de ces trois femmes des personnages profondément féministes.

Avec Le Bazar de la Charité, on part d’une histoire terrible, certes, mais réelle. Elle retranscrit un véritable problème de société et remet en question l’autorité patriarcal en se basant sur un évènement qui a marqué l’histoire de la France à tout jamais. Si la série situe son histoire au XIXème siècle, on assiste à des réflexions encore d’actualité aujourd’hui. Iris Bucher revendique cette intrigue engagée et féministe avec conviction : « La série est féministe et je le revendique, j’avais envie de raconter des histoires d’émancipation à différents niveaux, social, parental, marital… C’est une série féminine et féministe! » peut-on lire dans Le Figaro. Ces trois héroïnes aux destins croisés sont poignantes et interprétées à merveille. Cette surprenante alliance entre TF1 et Netflix devrait plaire au plus grand nombre de télespectateurs.

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