- « Midway » fait revivre une bataille de la Seconde Guerre mondiale.
- Roland Emmerich retrouve les ingrédients de ses films « catastrophe » pour ce suspense guerrier.
- Des affrontements spectaculaires plongent le spectateur au cœur des combats.
Roland Emmerich a détruit plusieurs fois le monde dans des films comme Independence Day, Le Jour d’après et 2012. Midway lui permet de continuer dans ce qu’il sait faire le mieux (tout casser !) en abordant un sujet historique.
La bataille de Midway qui s’est déroulée du 3 au 7 juin 1942, au coeur de la Seconde guerre mondiale, constitue un terrain de jeu idéal pour
Roland Emmerich ce qui ne l’empêche pas de prendre son sujet au sérieux. « Rappeler que cette lutte pour défendre la liberté contre le fascisme a changé l’histoire du monde me semblait indispensable à une époque où les extrêmes se font de nouveau entendre », confie-t-il à 20 Minutes.
Pas question pour le réalisateur de donner une leçon d’histoire barbante pour décrire cette bataille décisive, riposte des Américains face aux Japonais après la débâcle de Pearl Harbor. Il explique à 20 Minutes comment il a adapté les ingrédients de ses films « catastrophe » pour rendre ce film de guerre spectaculaire. « Si on veut attitrer le public, il faut lui donner du spectacle, c’est la meilleure façon de le passionner », martèle Roland Emmerich.
Faire aimer ses personnages
« La règle de base d’un film aux nombreux héros est de les distinguer suffisamment pour que le spectateur s’intéresse à leur sort », explique le cinéaste. Simples soldats et officiers (Woody Harrelson, impeccable dans la peau de l’amiral Nimitz) prennent vie et constituent la base du suspense quand le spectateur craint pour leur vie à l’issue du combat.
L’action, cette héroïne
Midway sidère en plongeant au cœur des affrontements entre Américains et Japonais. Rarement un film de guerre aura donné l’impression au public d’être à ce point au centre de combats aériens. « L’action est ce qu’on attend de moi, insiste Roland Emmerich. J’ai respecté la réalité historique mais il n’existe pas une grande différence entre filmer des vaisseaux spatiaux ou des avions de chasse. »
Des effets très spéciaux
Roland Emmerich est passé maître dans le domaine des effets spéciaux numériques. « Sans eux, un film comme Midway ne pourrait pas exister, précise-t-il. Il aurait été impossible de recréer la bataille en prises de vues réelles. » Entre jeu vidéo et cinéma d’animation, le cinéaste livre un film haletant. « Le fait de tout pouvoir tout contrôler à l’image près me permet de renforcer l’impact de chaque séquence », dit-il. Ce qui fait de Midway une œuvre aussi instructive que divertissante.
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