Polémique sur Les Grosses Têtes : Christophe Beaugrand sort du silence

Face aux critiques visant Les Grosses Têtes, Christophe Beaugrand n’a pas caché être désemparé au cours d’une récente interview accordée à Public.

Sociétaire des Grosses Têtes depuis 2014, Christophe Beaugrand a volé au secours de son équipe dans les colonnes du magazine Public. Au cours d’une interview, l’animateur phare de TF1 n’a pas caché sa déception face aux polémique qui éclaboussent l’émission de RTL. "Elles m’ont fait de la peine", a-t-il avoué, "avec l’équipe, on a à cœur ce rire de tout. On joue à fond l’autodérision. Rire de soi et de tous, c’est le meilleur moyen d’accepter les différences." Et de faire référence à une étude de l’association des journalistes LGBTQI+, communément appelée AJL. "Franchement, nous taxer avec Steevy, Jeanfi et Laurent Ruquier d’homophobes, imaginer que Karine Le Marchand et Melha Bedia sont racistes, ça ne tient pas debout !"

Car, dans ce rapport rendu public le 8 décembre 2020, l’AJL révélait qu’une moyenne de 19 séquences discriminantes sont diffusées toutes les deux heures dans Les Grosses Têtes, dont au moins une remarque sexiste, presque toutes les dix minutes. Le programme de Laurent Ruquier était ainsi accusé de sexisme, racisme et d’homophobie. Impensable pour Christophe Beaugrand, qui partage la vie de Ghislain Gerin, avec qui il a fondé une petite famille. "J’espère que les espaces de rire et de liberté ne vont pas être trop restreints. Il est plus que jamais primordial d’être ‘Charlie’."

Des accusations qui font grincer des dents

Avant que Christophe Beaugrand ne prenne la parole contre le tollé visant Les Grosses Têtes, le président du directoire du groupe M6-RTL, Nicolas de Tavernost, s’était lui-même insurgé contre les critiques réservées à l’émission. "Depuis 43 ans, les Grosses Têtes c’est de la bonne humeur, de l’humour et des sociétaires différents représentant toute la diversité de notre société : c’est tout cela qui en fait l’une des plus belles audiences de la radio", écrivait-il sur son compte Twirtter. Même son de cloche du côté de Jean-Marie Bigard. "Je suis triste car c’était le dernier espace de liberté que nous avions. Rire, c’est la seule chose qui nous reste."

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