Selon des informations de Jean-Marc Morandini, Pierre-Jean Chalençon a été interpellé par les forces de l’ordre ce jeudi 8 avril après une perquisition au Palais Vivienne, propriété du collectionneur.
Nouveau rebondissement dans l’affaire des dîners clandestins. Une perquisition a eu lieu ce jeudi 8 avril au Palais Vivienne, propriété de Pierre-Jean Chalençon. Celle-ci intervient dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris pour "mise en danger de la vie d’autrui et travail dissmulé". Elle fait suite à l’enquête d’M6 diffusée le 2 avril qui dévoilait que des dîners clandestins étaient organisés, en pleine crise sanitaire, dans des lieux privés de la capitale. Pierre-Jean Chalençon est notamment soupçonné d’être l’un des organisateurs de ces soirées mondaines interdites qui se seraient déroulées au Palais Vivienne et auxquelles des personnalités publiques, dont des membres du gouvernement, auraient participé.
Comme le rapporte le site de Jean-Marc Morandini, une dizaine de policiers a donc été dépêchée au domicile de l’ancienne star d’Affaire Conclue, située dans le deuxième arrondissement de Paris, où une perquisition est en cours. Dans le même temps, le collectionneur a été interpellé par les forces de l’ordre. Il a quitté sa demeure, aux alentours de 18h par une porte arrière. Masqué et encapuchonné, il était accompagné par un policier.
Le domicile de Christophe Leroy perquistionné la veille
La veille, c’est le domicile du chef Christophe Leroy qui a été perquisitionné. Le cuisinier de 57 ans ,connu pour avoir travaillé pour Johnny Hallyday ou Pamela Anderson, est soupçonné d’avoir concocté les menus de ces dîners clandestins. Les enquêteurs étaient donc à la recherche de preuves qui pourraient attester de l’existence de ces repas, à savoir des menus en papier, des traces de commandes de nourriture passées, ou encore des factures. Comme l’a indiqué son avocat Me Thierry Fradet dans un communiqué, lors de ces investigations, Christophe Leroy a "pu remettre un certain nombre de documents établissant que les prestations qu’il a effectuées l’ont été, comme la loi l’autorise, dans des domiciles privés et non pas dans des établissements recevant du public (ERP) de type restaurant".
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