De retour avec un numéro inédit de Cauchemar en cuisine, lundi 4 janvier à 21 h 05 sur M6, le célèbre chef étoilé s’y adjoint pour la première fois les talents de Mallory Gabsi, candidat emblématique de la saison 11 de Top Chef.
Pourquoi Mallory Gabsi, ancien candidat de Top Chef, arrive dans Cauchemar en cuisine ?
Philippe Etchebest : On souhaitait changer de stratégie. Mon investissement dans l’émission est très important et les restaurateurs ont tendance à beaucoup attendre de moi, parfois trop… Alors même si la société Rivalis continue à les accompagner après le tournage pendant six mois, la rupture est assez brutale au moment de mon départ. Or, je suis persuadé que ce qui est décisif, ce sont les quarante-huit premières heures, celles de la prise de conscience et de la résolution des problèmes. Le reste est plus simple. Je me suis dit que c’était bien de passer la main. L’expérience de Mallory, qui a lui aussi dû mener un sacré combat, pourrait leur être précieuse.
Cet aménagement est-il né également de la volonté de vous libérer du temps ?
Pas spécialement, car j’ai toujours eu une organisation très carrée. Mais c’est vrai que cela me permettra de me consacrer davantage à mes affaires et projets. À côté de ça, j’apprécie le procédé qui consiste à les coacher à distance : c’est comme une caméra cachée grâce à laquelle je regarde les gens évoluer. Cette crise que nous vivons depuis quelques mois m’a d’ailleurs beaucoup appris sur ce mode de fonctionnement en distanciel.
La présence de Mallory est-elle vouée à se pérenniser dans le programme ?
A priori oui, ce n’est pas un «one shot». Mais il faut que l’on travaille sur les prochains épisodes et qu’il soit d’accord, bien évidemment !
Vous étiez présent au sein de la manifestation des professionnels de l’hôtellerie-restauration le 14 décembre. Qu’attendez-vous concrètement de la part du gouvernement pour votre filière ?
J’ai été très clair à ce sujet dans le discours que j’ai prononcé : on ne doit plus choisir entre l’économie et la santé. On ne veut pas vivre à crédit ou devenir des mendiants, mais la troisième vague risque de nous anéantir, d’autant que l’amendement qui oblige les assureurs à nous venir en aide n’a toujours pas été appliqué. Il faut donc absolument que l’État soit enfin à la hauteur de ses engagements.
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