Pascal Légitimus (Meurtres à Marie-Galante) : "Je me couchais tard et me levais tôt pour avoir l’air fatigué"

Voici un téléfilm inédit de la collection Meurtres à…, où l’acteur incarne un policier de Versailles dépêché à Marie-Galante. A voir sur France 3, le 6 novembre à 21 h 05.

Vous qui êtes originaire de Guadeloupe, quels souvenirs gardez-vous de Marie-Galante ?

Pascal Légitimus : Je suis né à Paris et je n’y ai jamais vécu. Mais je me souviens qu’à 16 ans mon grand-père Étienne m’avait emmené faire la traversée entre Pointe-à-Pitre et Marie-Galante. J’ai mangé là-bas ma première mangue !

Quels rapports entretenez-vous avec les Antilles ?

J’y retourne tous les deux ans. À Marie-Galante, j’ai des tantes et des cousins. On s’y sent comme dans un village. C’est un mélange entre la «coolitude» du passé et la réalité d’aujourd’hui.

Vous incarnez dans la série un commandant de police qui enquête sur la noyade d’un éducateur spécialisé. Pourquoi semble-t-il aller mal ?

Parce que sa femme l’a quitté, et que son neveu est lié à l’enquête… Je me couchais tard et me levais tôt sur le tournage, en mai dernier, pour avoir l’air fatigué !

Qu’avez-vous apporté à ce personnage par votre jeu ?

De l’humour. C’est certes une enquête policière, mais c’est aussi un «film qui fait du bien».

À la ville comme à la scène, vous êtes le cousin de Laurent Voulzy. L’avez-vous convaincu facilement de jouer son propre rôle ?

C’est moi qui ai proposé ce Meurtres à Marie-Galante à France 3, il y a quelque temps. Pour le clin d’œil, j’ai pensé y inclure Laurent. Entre 50 concerts et deux siestes, il m’a dit oui, parce que c’est moi qui le lui ai proposé. Et parce que je suis présent dans la scène où il joue. On est donc ensemble, à la fin, et on chante Belle-île en mer, Marie-Galante, joué à la guitare !

Quels liens avez-vous avec lui ?

On se voit deux fois par an. Je suis allé à son mariage, il est venu au mien. Il m’a même fait à manger chez lui…

Sur quel projet travaillez-vous en ce moment ?

Avec les Inconnus, on a un projet cinéma, dont nous ne sommes pas les auteurs. On va apporter notre univers dans celui de quelqu’un d’autre. À part ça, il y a une production qui réfléchit à me confier un rôle dans une minisérie. Et j’écris un long-métrage sur les erreurs médicales, mais il ne sera pas question de la Covid-19…

Justement, êtes-vous vacciné ? Vous vous agaciez au sujet de la vaccination il y a quelques mois encore…

Oui, hélas. Je trouve dommage qu’on n’ait pas fait le choix des médicaments pour soigner cette maladie. La troisième dose, ce sera sans moi. Je la donne volontiers aux petits Africains !

Source: Lire L’Article Complet