En pleine période de pandémie, les artistes et leurs maisons de disques ont découvert une mine d’or : la vente de leurs catalogues. Les héritiers de David Bowie, décédé en 2016, ont cédé l’intégralité de leurs droits à Warner Music, empochant ainsi 220 millions d’euros. Quant à Bruce Springsteen, c’est à Sony Music qu’il a décidé de vendre ses droits, pour la faramineuse somme de 440 millions d’euros. Idem pour Bob Dylan, qui a vendu l’intégralité de son œuvre à Universal Music, pour une somme qui est restée confidentielle.
Vendre un capital onéreux avant le décès
Parmi les motivations des artistes, figure parfois la compensation d’une perte de revenus liée à l’annulation des concerts en plein Covid-19. Au-delà de la crise sanitaire, des raisons d’ordre fiscal sont également en jeu. « Il y a une logique patrimoniale à vendre un bien de ce type, un capital de ce type avant son décès, plutôt que de le laisser et qu’il soit intégré dans les droits de succession« , explique Jean-Philippe Thiellay, président du Centre National de la Musique.
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