En 2006, TF1 proposait à Mélissa Theuriau le siège de présentatrice du JT de 20 Heures, en tant que joker. Offre qu’elle a déclinée. Un moment "très violent" a suivi. Elle raconte.
Dix ans déjà que Mélissa Theuriau a quitté l’antenne. En 2012, la journaliste faisait en effet ses adieux à M6 et Zone Interdite, au profit de sa société de production, 416. Avant de mettre en lumière ceux dont on écoute que trop peu la parole et avant son passage sur la "petite chaîne qui monte", elle officiait sur LCI. Chaîne d’info en continu pour laquelle elle était l’incarnation de la matinale durant trois ans. Mais ce qui a précipité son départ, c’est une offre – alléchante, pour beaucoup – de TF1. A l’époque, Laurence Ferrari venait de quitter la Une pour Canal +. La production a donc imaginé lui proposer de récupérer sa place de joker de Claire Chazal au sein du journal télévisé de 20 Heures. Mélissa Theuriau décline.
"Apparaître au 20 Heures, dans toutes les chaumières, je n’en avais ni l’âge ni l’envie. Pour moi, c’était un cadeau empoisonné. J’avais déjà présenté des journaux pendant trois ans sur LCI, je savais donc que je n’avais pas voix au chapitre sur la hiérarchie de l’info", expliquait la principale intéressée à Télé Obs en 2014. Quinze ans après cette décision, elle ne regrette pas davantage. "Si on vous enferme dans un 20 Heures à 28 ans, c’est terminé ! C’est arrivé trop vite et puis, ce n’était pas du tout ce que je voulais faire !", réitère-t-elle ce vendredi 4 février dans les colonnes du Parisien Week-end. En revanche, la compagne de Jamel Debbouze regrette sans doute la manière brutale dont cela a été fait.
Mélissa Theuriau, virée pour avoir refusé le 20 Heures
Refuser le 20 Heures de TF1 lui a coûté son fauteuil à LCI. Et le moins que l’on puisse dire c’est que son éviction a été abrupte. "Mon badge a été désactivé du jour au lendemain. C’était très violent", assure-t-elle. Un mal pour un bien. Alors qu’elle présentait Zone Interdite,la maman de Léon et Lila s’est frotté à la réalisation d’un premier documentaire : Gaza, jeunesse sous surveillance, dont un version courte a été diffusée au sein de son émission, avant que le format dans sa longueur soit programmé à l’antenne de Téva. Un premier pas salué par la critique qui l’a poussé à en sauter un plus grand encore : celui de quitter définitivement l’antenne pour se consacrer à cette passion. Mélissa Theuriau n’a en effet rien à regretter.
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