- De jeunes entrepreneurs débarqués dans une petite ville du Texas indisposent Leatherface.
- Ce dernier reprend donc du service pour cette suite qui se situe près d’un demi-siècle après le film de Tobe Hooper.
- « Massacre à la tronçonneuse » cuvée 2022 met le turbo sur le gore mais surprend par son humour et ses pointes de tendresse.
On ne se débarrasse pas facilement de Leatherface, tueur au masque en peau humaine créé par Tobe Hopper en 1974. Massacre à la tronçonneuse de David Blue Garcia, disponible sur Netflix dès vendredi, tranche finement avec les suites et autres reboots tout en renouvelant la franchise.
L’action se déroule près d’un demi-siècle après le premier volet quand une joyeuse bande d’entrepreneurs décide de s’installer à Harlow, ville morte au cœur du Texas où le maniaque coule des jours paisibles. L’arrivée de sang frais dans sa bourgade le réveille d’autant plus vite que ces innocents s’en prennent involontairement à sa famille. « En cinquante ans, le monde a changé mais pas Leatherface », confie au site américain CBR le réalisateur d’un film qui rend hommage à celui de Tobe Hooper tout en innovant. 20 Minutes explique comment.
Nostalgique mais pas trop
Les deux producteurs Fede Alvarez et Rodolfo Sayagues, qui avaient déjà dépoussiéré Evil Dead de Sam Raimi, ont veillé au grain avec le scénariste Chris Thomas Devlin. Ils ont la bonne idée de pas trop tirer sur la corde de la nostalgie. Alors certes, on retrouve Sally, la survivante du film de Tobe Hopper, jouée cette fois par Olwen Fouéré, mais transformée en machine de guerre revancharde. Leatherface semble, quant à lui, ravi de reprendre du service avec son arme de prédilection, mais aussi des nouveaux jouets.
Du gore encore et encore
La principale caractéristique du film, c’est le gore. Le premier volet l’était fort peu en réalité, jouant davantage sur la suggestion et les effets sonores que sur ce que les spectateurs pouvaient voir à l’écran. Là, c’est tout le contraire. David Blue Garcia fait couler le sang à flot et bénéficie d’effets spéciaux de grande qualité pour servir l’imagination du tueur et cela d’autant plus que les effectifs de la « chair à killer » ont été revus à la hausse ! Une scène de tuerie dans un bus est l’un des moments les plus frappants du film.
Du rire et de la tendresse
On ne s’attend pas à trouver ces ingrédients dans Massacre à la tronçonneuse et pourtant David Blue Garcia a retrouvé l’humour noir de Tobe Hopper. On s’amuse notamment de voir les futures victimes sortir leurs téléphones portables pour filmer Leatherface. Ce dernier, incarné par Mark Burnham, devient presque attachant tant on comprend sa détresse d’enfant maltraité, et plutôt joueur à sa façon. De quoi donner envie de revoir l’acteur dans ce personnage qui nous offre une double dose d’adrénaline et d’hémoglobine.
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