Éliminée au cours de la deuxième émission de « Mask singer » sur TF1, c’est la chanteuse Sheila qui se cachait derrière le masque de l’écureuil… Interview.
Si on vous avait dit, il y a quelques années, qu’on vous retrouverai en prime sur TF1, à chanter du Lady Gaga et déguisée en écureuil… Vous l’auriez cru ?
Sheila : Si on me l’avait proposé il y a dix ans, j’aurais dit pourquoi pas ! Dix ans plus tard, j’ai dit « Bien sûr que je le fais, pour rigoler ! ». Je voulais m’amuser, aller où on ne m’attend pas. Mon but était d’essayer de blouser tout le monde. J’ai justement choisi d’interpréter la chanson Djadja, car on ne pouvait pas imaginer Sheila reprendre Aya Nakamura.
En quoi a consisté votre préparation ?
J’ai essayé de trouver des tonalités différentes à ma voix. Je me suis entrainée à chanter de manière plus grave, ou avec des phrasés différents. On a par exemple testé des chansons qui contenaient « love », avant de se rendre compte que dès que je prononçais ce mot, on me reconnaissait tout de suite. J’ai aussi tenté de chanter en français avec un accent anglais. Mon but était de biaiser, je ne voulais absolument pas qu’on me reconnaisse.
Et c’est réussi, puisqu’aucun des membres du jury ne vous a reconnue, ni même citée…
J’ai gagné mon pari ! Je me suis dit « Mais qu’est-ce que je suis douée ! ». Et pourtant, qu’est-ce qu’ils avaient comme indices ! La classe, le Cantal, intergénérationnel… J’ai largué le jury. Et ça, c’est ma victoire !
À lire également
Marie-José Pérec (Mask Singer, TF1) : « Kev Adams ne m’a pas reconnue tout de suite ! »
Les téléspectateurs eux-mêmes étaient loin du compte…
Sauf mes fans ! Sur mon compte Instagram, ils m’ont reconnue dès la deuxième phrase. Car, malgré tout, j’ai un timbre de voix particulier, et les gens qui me suivent depuis longtemps l’ont identifié tout de suite.
Pour beaucoup d’internautes, votre costume d’écureuil ressemblait davantage à un lapin…
Je comprends, de par sa couleur blanche et ses grandes oreilles. Mais il était tellement sympathique que je ne comprends pas pourquoi je me suis fait jeter aussi rapidement.
N’était-ce pas trop compliqué de se mouvoir dans ce déguisement ?
C’était lourd. J’ai travaillé avec, notamment pour apprendre à ne pas perdre d’équilibre. Au début, le poids de la queue était tel qu’il me tirait en arrière. Nous avons donc rajouté des sangles pour que ça tienne mieux. J’étais harnachée comme si je partais pour la guerre du feu (rires).
À lire également
Mask Singer (TF1) Camille Combal : « J’ai dû faire l’arbitre entre une abeille et un cupcake géant ! »
Aviez-vous mis certains de vos proches dans la confidence ?
Non, personne ! Ne serait-ce qu’en coulisses, la « nounou » ne savait pas qui j’étais. Elle n’avait même pas le droit d’entendre ma voix. On parlait par ardoise interposée. Dès qu’elle frappait à ma loge, il fallait que je me couvre entièrement : capuche, cagoule, gants… Au départ, c’était rigolo. Mais par la suite, c’est devenu fatiguant. Mais c’est le principe du jeu, et je me suis beaucoup amusée pendant l’émission.
Vous ne connaissez pas l’identité des autres candidats, mais avez-vous vos petites idées ?
Oui, mais je vais les garder pour moi ! Mais quand le jury pensent à Nicolas Sarkozy, Jean Dujardin ou Guillaume Canet, c’est n’importe quoi ! Il faut être un minimum logique. Ils ont même cité Dominique de Villepin. Si Dominique de Villepin vient faire le paon, on ne s’en sort plus !
Interview Camille Sanson
Source: Lire L’Article Complet