Ce mercredi 26 avril, France 2 diffuse le film Maman, ne me laisse pas m’endormir qui raconte le combat d’une mère pour sauver son fils de l’addiction aux médicaments. Mais est-ce tiré d’une histoire vraie ? Télé Star vous dit tout.
Difficile de contenir son émotion devant une telle histoire. Ce mercredi 26 avril, France diffuse le film Maman, ne me laisse pas m’endormir. Pour son deuxième passage derrière la caméra, Sylvie Testud a décidé de se frotter à un poignant sujet : celui de l’addiction aux médicaments. Elle y raconte le combat d’une mère (incarnée par Gwendoline Hamon) pour sauver son fils (joué par Nemo Schiffman) de ce fléau. Joseph avait pourtant tout pour être heureux. "C’est quelqu’un plein de vie (…) C’est un charmeur, un tchatcheur, il a sa copine, ses potes, il fait la teuf, il est content. Ce n’est pas quelqu’un qui a envie de mourir. C’est juste quelqu’un qui angoisse et qui prend des médocs parce que ça le calme", nous détaille Nemo Schiffman. Son personnage est tombé dans l’addiction "contre sa volonté". Mais, au fait, cet unitaire est-il tiré d’une histoire vraie ? Oui. Il s’agit de l’histoire de Joseph Boudre que sa mère, Juliette Boudre, a raconté dans un livre.
C’est d’ailleurs elle qui a esquissé le scénario de ce téléfilm et qui a proposé à Sylvie Testud d’en assumer la réalisation. "Elle a une humilité face à la vie et une résilience folle (…) C’est quelqu’un d’extrêmement généreux et qui a une force de dingue", nous assure Sylvie Testud. Et d’expliquer : "Elle veut qu’on sache que Joseph a existé". C’est pour cela qu’elle a pris la plume et a raconté la mort de son fils aîné à 18 ans à la suite d’une overdose de médicaments – opiacés et benzodiazépines. Enfant lumineux et au grand cœur, Joseph a commencé à basculer à l’âge de 12 ans. "Ses mauvais copains, une mauvaise année scolaire. Il était attiré par la racaille, le danger", déplore sa mère dans les colonnes du magazine Elle. C’est en cinquième qu’il a découvert les pétards. "Il nous balade, ‘j’ai juste pris une taffe il y a quinze jours !’ Jo était un as de la manipulation. On finit par l’envoyer en pension en Angleterre avec son accord", détaille Juliette Boudre.
Source: Lire L’Article Complet