Attention, reboot ! TF1 propose ce mardi 7 janvier à 21h05 la nouvelle déclinaison de Magnum, la série culte portée par Tom Selleck dans les années 1980. Quelles sont les différences entre les deux versions ?
TF1 propose ce mardi 7 janvier à 21h05 la nouvelle version de Magnum. Une énième manifestation de la volonté de Hollywood de ressusciter ses vieux héros. Mais aussi une nouvelle preuve flagrante de son manque criant d’originalité. Si cette déclinaison de la série de 1980 est relativement fidèle à l’original, il prend des libertés sur certains points majeurs… et pas toujours pour le meilleur.
Qui se souvient de Tom Selleck dans Magnum l’associe forcément à son abondante moustache. Mais quelle mouche a bien pu piquer les créateurs de la nouvelle série – dont Donald P. Bellisario, qui était à l’origine de la première – pour accepter que l’interprète de Thomas Magnum, Jay Hernandez, arbore un bouc plutôt que des bacchantes ?!? Dès les premières photos du reboot, les fans ont crié au scandale sur les réseaux sociaux. Le « moustache gate » a été évité de peu !
… et des polos unis !
Autre accessoire indissociable de l’enquêteur privé des années 1980, tel l’imperméable pour le lieutenant Columbo : les chemises hawaïennes. Là aussi, celles-ci sont remisées au placard ! Thomas Magnum est désormais affublé de polos unis. Aïe ! Bien sûr que les chemises bariolées seraient encore plus kitsch qu’à l’époque, mais comme en plus Jay Hernandez, bien que charmant, n’a ni le piquant ni l’humour de son aîné, le téléspectateur perd clairement au change !
Du Viêt Nam à l’Afghanistan
Certes, le héros de la série est toujours vétéran ; il a des réminiscences de la guerre, voire des traumatismes profonds. Cependant, cette fois, il ne s’agit plus de la guerre du Viêt Nam mais d’Afghanistan. Une transposition obligatoire dès lors que les auteurs voulaient un fringant quadra comme héros. Néanmoins, si ce dernier conflit a marqué les esprits, le choc produit sur le public (surtout américain) a été bien moindre que celui achevé en avril 1975.
Higgins est… une femme !
Autre surprise de taille : le domaine de l’écrivain à succès Robin Masters — figure aussi invisible que dans l’original – est désormais géré par… Juliet Higgins (Perdita Weeks). Aussi british que son modèle et toujours escortée de ses deux dobermans Zeus et Apollon, celle-ci se révèle être, comme lui, une ex-espionne du MI6. Le fait que le majordome soit une femme modifie pourtant sensiblement ses rapports avec le protagoniste. Et si celui-ci a autant maille à partir avec elle, il n’est pas rare qu’elle l’accompagne dans ses enquêtes, quand elle ne se bat pas à ses côtés.
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