Maeva (Secret Story) victime de viols: émue, elle raconte l’enfer qu’elle a vécu

L’ancienne candidate de « Secret Story » a livré un témoignage bouleversant, le 7 mai 2020. Dans une vidéo postée sur YouTube, Maeva Martinez relate avoir été, à plusieurs reprises, victime d’agressions sexuelles.

Le 7 mai 2020, Maeva Martinez a pris la parole par le biais de sa chaîne YouTube afin d’évoquer un sujet très difficile : les agressions sexuelles. La candidate de Secret Story 10 (2016, sur TFX) a révélé, avec beaucoup d’émotion, qu’elle-même en a été victime à plusieurs reprises.

C’est dans l’espoir que sa vidéo aidera à libérer la parole d’autres victimes que l’ancienne habitante de la Maison des Secrets s’est livrée sans tabou sur les violences sexuelles qu’elle dit avoir subies à différents moments de sa vie. Maeva a commencé par évoquer deux « petites agressions sexuelles » quand elle avait 10 et 14 ans. « Je dis ‘petites’ parce qu’il n’y a pas eu pénétration. Et je me suis souvent dit que ce n’était pas grave. Mais la fissure psychologique est tout de même intense. (…) Tout acte violent est grave« , a tout d’abord expliqué la jeune femme de 27 ans. Elle est ensuite entrée dans le vif du sujet.

Ses abonnés ont donc découvert que lors de la première agression, elle se trouvait chez une amie de sa maman, « une dame un peu à l’ouest » car elle prenait beaucoup de médicaments à cause d’une maladie grave. Toutes les deux ont entendu un homme frapper fort sur la porte d’en face. La copine de sa maman est donc allée voir ce qu’il se passait et le monsieur lui a assuré qu’il avait rendez-vous avec sa voisine, mais qu’elle ne répondait pas. Elle lui a donc permis d’entrer chez elle en attendant. « Quand il est rentré, j’ai senti que quelque chose n’allait pas. Il m’a proposé de venir sur ses genoux. J’étais au bout de son genou, mais il me prenait sur son kiki. A ce moment-là, j’ai compris que ce n’était pas normal. (…) Je suis partie dans la chambre« , a expliqué Maeva. Mais l’homme l’a rejointe et s’est allongé sur elle. Elle a tenté de le repousser, en vain. Heureusement, l’amie de sa maman est entrée dans la chambre pour tout stopper. « J’étais trop mal, j’avais trop peur« , a précisé l’ancienne petite amie de Marvin. Malgré ce premier traumatisme, elle n’a jamais porté plainte, ce qu’elle a par la suite regretté.

Quatre ans plus tard, alors qu’elle rentrait de l’école, la jeune femme aujourd’hui fraîchement fiancée est passée par une ruelle. Et un homme a surgi devant elle, puis lui a demandé l’heure. « J’ai sorti mon téléphone et tout s’est passé très vite. Il m’a arraché mon haut et m’a touché les seins. J’ai hurlé et il est reparti en courant. J’ai appelé ma mère et on est allé chez les flics à côté« , a-t-elle raconté. C’est alors qu’elle est tombée sur une fille en larmes. Elle avait eu affaire au même individu, qui s’était fait plaisir devant elle. Cette fois, l’ancienne candidate de télé-réalité a porté plainte et est fière d’avoir pu en parler car l’homme en question a été puni par la loi.

En revanche, Maeva a eu bien du mal à parler des deux viols qu’elle a subis par la suite. Le premier a eu lieu quand elle avait 14 ans. « J’ai toujours dit à tout le monde que ma première fois était avec le garçon avec lequel je suis restée trois ans car j’ai toujours eu honte de dire que ma première fois n’a pas du tout été consentie, elle a été extrêmement douloureuse. Et ça a été fait par quelqu’un que j’aimais beaucoup, on se connaissait depuis des années« , a-t-elle expliqué. Alors qu’ils ne s’étaient pas vus depuis un moment, Maeva et le jeune homme ont eu un rendez-vous. Ils ont fini par se rendre chez le garçon et, au moment où ils étaient dans le hall d’entrée, la lumière s’est éteinte. C’est là que le cauchemar a commencé : « Il s’est jeté sur moi. Il m’a poussée dans les escaliers, je suis tombée. Il m’a rentré son kiki dans la bouche. (…) C’était très violent. Il m’a posée sur lui ensuite, sur son truc. J’étais prise de peur et je lui ai demandé d’arrêter. J’avais honte parce que je n’étais pas prête. J’ai trouvé un prétexte pour arrêter, j’ai dit qu’on n’avait pas de capotes. Mais il en a sorti une et m’a remise sur lui. J’ai eu très mal, j’étais apeurée. Je me suis levée d’un coup, j’ai rallumé la lumière et je me suis rhabillée avec du sang partout. » Elle a fini par lui demander pourquoi il s’était comporté ainsi. Et son ancien « ami » lui a assuré qu’il ne s’était pas rendu compte de son acte et qu’il était désolé. Une histoire similaire lui est arrivée quatre ans plus tard, comme elle l’a confié, toujours aussi émue, en espérant vraiment que cela permettra à des victimes de parler.

Source: Lire L’Article Complet