Lancement, ce soir, sur TF1 de la saison 11 de Clem, qui retrouve sa légèreté originelle. Tout comme son héroïne.
Le ton général est plus à la comédie que ces dernières années. Faut-il y voir une volonté de briser la morosité ambiante, due à la crise sanitaire ?
Lucie Lucas : C’est vrai que, avec tous les changements cataclysmiques survenus dans la vie de Clem, on avait du mal à mettre beaucoup de comédie. Mais, à l’image de mon personnage, je pense que toute l’équipe avait plus que jamais besoin de rire, de légèreté… de vie, tout simplement. On a ainsi voulu rappeler que la vie, malgré les drames, est aussi remplie de moments de joie. On a eu envie de retrouver ça et ce qui faisait l’essence des premières saisons, où l’on passait tout le temps du rire aux larmes.
Serait-ce également la saison de la maturité, pour Clem, que l’on sent davantage responsable ?
Une chose est sûre : elle ne veut plus être malheureuse ! Et va tout faire pour, quels que soient les chocs et les tuiles qui vont lui tomber dessus, car il y en aura. Mais elle a changé de posture. Sa nouvelle devise est : « Je prends ma vie en main et je dis non au malheur. » Comme tous les personnages, elle a décidé de se lâcher, cette saison. Cela lui est d’autant plus facile qu’elle a désormais un travail sécurisant auprès de Nathalie (Cristiana Reali, ndlr), l’avocate. On peut effectivement dire qu’elle est plus mature et appréhende les choses avec davantage de philosophie.
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Elle reprend aussi ce rôle de pilier familial qu’occupait, autrefois, sa mère, Caroline, interprétée par Victoria Abril…
C’est vrai qu’elle est plus au centre de la famille et du clan, au risque, parfois, d’être un peu trop intrusive, comme sa maman l’était. Notamment auprès de son fils Valentin (Thomas Chomel), à qui il va arriver quelque chose la renvoyant à son passé. Mais c’est intéressant de voir comment les parents peuvent être parfois incroyablement maladroits, malgré leur bonne volonté.
Cette année est marquée, par ailleurs, par l’arrivée de Loup-Denis Elion, alias Matthieu Colina, un avocat auquel Clem va être confrontée. Rires garantis ?
J’adore son personnage, délicieusement insupportable. Je me réjouis chaque fois qu’il apparaît dans une scène. Il apporte, lui aussi, un vent de fraîcheur, de nouveauté. Le duo fonctionne vraiment bien, comme chien et chat, dans la plus pure tradition comique. Il faut dire que l’on nous a laissé carte blanche en la matière.
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Il y a quelques années, vous nous aviez confié travailler sur l’écriture d’un scénario de série sur le monde d’aujourd’hui…
J’ai laissé ça de côté. Je veux me consacrer à la réalité plutôt qu’à la fiction. À travers mes engagements écologiques, je suis très investie pour le monde de demain. Je fais beaucoup de podcasts, de vidéos de sensibilisation et de vulgarisation afin d’encourager chacun à améliorer les choses au quotidien, à entrer en action, sans attendre que cela vienne des politiques. J’écris d’ailleurs un livre autour de ces questions, que j’espère achever d’ici juin.
Qu’avez-vous prévu le 22 avril, pour la Journée de la Terre ?
Je ne sais pas encore. Au pire, je serai dans mon potager, à m’occuper de mes légumes, dans ma ferme en permaculture.
Clem : tous les lundis à 21h05 sur TF1
Interview F. Lohézic
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