La saison 2 de « Loft Story » en 2002 accueillait Félicien. Éliminé au bout d’un mois de jeu, il avait su se maintenir dans le paysage médiatique en sortant un tube. Près de vingt ans plus tard, il évolue désormais dans le milieu du basket.
Au début des années 2000, Loft Story a incontestablement marqué les esprits. Cette première télé-réalité a révélé aux yeux du grand public des personnalités telles que Loana ou encore Steevy Boulay qui évoluent encore aujourd’hui dans le paysage médiatique. À l’époque, un autre candidat sortait du lot, le fougueux Félicien Taris, originaire des Pyrénées-Atlantiques. C’est lors de la deuxième saison en 2002 que le jeune homme avait participé à l’aventure. Malheureusement, il s’était fait éliminer après seulement un mois. Déterminé à développer sa notoriété naissante, il avait sorti dans la foulée un premier tube, intitulé Cum Cum Mania, qui s’est vendu à plus de 750 000 exemplaires.
Véritable touche-à-tout, Félicien se tourne ensuite vers la réalisation et sort pour Canal+ un documentaire sur les All Blacks. « On avait l’exclusivité des droits, j’ai rencontré Jonah Lomu pendant une heure, c’était irréel« , se souvient-il auprès du Parisien. Passionné de sport, il enchaîne ensuite avec un contrat pour France Télévisions et est à l’origine du documentaire Crunch. Félicien est également auteur, il a publié cinq ouvrages sur le rugby et le tennis. En 2017, il se lance un nouveau challenge et ouvre son propre restaurant. Un lieu convivial situé à Levallois où il propose des spécialités du Sud-Ouest.
C’est dans cette ville limitrophe de Paris que Félicien a intégré depuis septembre 2019 l’équipe locale de basket en N3. Un retour aux sources pour celui qui avait laissé tomber sa carrière de « basketteur prometteur » dans les Landes, d’où il est originaire. « À 16 ans, j’étais en N3 avec mon club de l’Étoile Amolloise et je jouais contre les frères Piétrus. Mais j’ai été happé par la télé. Je n’ai aucun regret, sauf celui de ne pas avoir pu disputer la finale de la Coupe des Landes avec mon club. C’est notre Coupe du monde. L’année du Loft, on perd en finale et je ne saurai jamais si on aurait pu la gagner avec moi…« , regrette-t-il dans le quotidien. À 41 ans, l’ancien lofteur peut toutefois se vanter d’avoir enfin renoué avec ses premières amours.
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