L’héroïne de Demain nous appartient donne la réplique à Jacques Spiesser dans cette rediffusion, diffusée samedi 13 mars à 21h05 sur France 3, de Commissaire Magellan où l’enquêteur doit élucider le meurtre d’un astrophysicien.
Télé Star : Comment peut-on définir Juliette Morel ? Peut-on dire que c’est une femme qui ne fait pas de vagues ?
LINDA HARDY : Oui, c’est quelqu’un de discret, habitué à l’ombre. Elle va traverser un moment difficile à la suite de la mort d’un être qui lui est plus cher qu’on aurait d’abord pu le supposer. C’est aussi une personne complexe qui s’est découverte à travers cette passion qu’elle a vécue.
Qu’est-ce qui fait selon vous le succès de Magellan,dont France 3 a annoncé l’arrêt ?
Je pense qu’on le doit à ce merveilleux interprète qu’est Jacques Spiesser, à son élégance, à la finesse de son jeu et à ce mystère qu’il incarne. Et il y a aussi, à mon sens, la qualité des intrigues. C’est d’ailleurs la première chose qui m’a marquée à la lecture du scénario. Je crois que l’écriture joue beaucoup dans la capacité d’une série à durer.
Le fait que vous tourniez régulièrement dans d’autres productions que Demain nous appartient,commeMagellan ou Camping Paradis,contribue-t-il à votre équilibre ?
Je crois que c’est le cas de tous les comédiens. Ce qui peut paraître surprenant me concernant, c’est que j’aime la sécurité, mais j’ai aussi besoin d’avoir de nouveaux défis. C’est un savant mélange. Parce que le risque, quand on est installé dans une fiction, c’est de se reposer sur ses lauriers. Aller voir ailleurs permet de se dépasser. Et puis quand on part, on est ensuite content de se retrouver. On peut dire que Demain nous appartient,c’est ma (grande) famille, et que le reste ce sont des amis…
Vous étiez signataire de la pétition contre la proposition de loi qui vise à fixer le seuil du non-consentement sexuel à 13 ans. Est-ce essentiel pour vous de prendre position sur les sujets de société ?
C’est très important parce que cela touche à la protection de l’enfance, de la jeunesse, et également à l’éducation. Il faut que nous nous fassions les porteurs de ce message et expliquions qu’il est impossible de dédouaner par ce texte ceux qui commettent ces actes intolérables. C’est pour cela qu’il n’est pas envisageable de se taire.
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