Ce jeudi 7 avril, Matthieu Delormeau s’est confié sur les métiers à la télévision sur le plateau de Touche pas à mon poste. Et il ne faut pas croire, selon lui, que tout est rose dans ce milieu.
Les débats étaient animés ce jeudi 7 avril dans Touche pas à mon poste, notamment lorsque Cyril Hanouna a demandé à ses chroniqueurs si les stars de la télévision étaient bien trop payées. Deux camps se sont affrontés: Benjamin Castaldi et Matthieu Delormeau de l’un et Danielle et Gilles Verdez de l’autre. Si les premiers défendaient les grosses fortunes, les seconds n’ont pas hésité à les critiquer ouvertement. Raymond quant à lui a tenu à résumer la situation : "Ce que l’on est en train de faire là, de s’opposer… On n’ arrivera jamais à tomber d’accord, puisque les sommes sont extraordinaires. (…) C’est le monde des gens qui ont beaucoup d’argent mais moi je ne plaindrais jamais quelqu’un qui a décroché après avoir acheté des bateaux et payer des hélicoptères à 20 000€ les vingt minutes. L’argent il fallait faire attention", prévient-il.
Mais pour Matthieu Delormeau, il ne faut pas croire que le milieu de la télé est un monde où tout est beau : "Le problème de ce pays aussi c’est que tu, vous, nous rendez coupables… On est obligé de dire, on a peur de dire qu’on gagne bien sa vie. Mais parfois gagner de l’argent ça ne veut pas dire que tu es quelqu’un de mal, ça veut dire que tu t’est battu pour l’avoir", commence-t-il par déclarer avant de poursuivre : "Autour de cette table par exemple, on est dix chroniqueurs, bien sûr qu’on a beaucoup de chance mais il n’y a pas que de la chance aussi".
Matthieu Delormeau : "Si on est là, c’est qu’on le mérite"
Pour l’animateur de TPMP People, la concurrence est rude : "Si on est là c’est que peut-être aussi on mérite notre place. Il y en a 550 qui attendent leur place, qui rêveraient que le téléphone sonne quand tu fais de la télé et qui attendent que ça sonne et ça ne sonne pas", lance-t-il avant de s’en prendre à Danielle et Gilles Verdez : "Quand ça c’est arrêté TPMP pour toi pendant un an, que je te ramenais en bagnole et que tu étais en panique (…) Tu te plaignais mais dans ma voiture", a-t-il scandé à son camarade.
Source: Lire L’Article Complet