- Le premier épisode des « cross battles » de la saison 11 de The Voice a été diffusé samedi 23 avril 2022 sur TF1.
- Une nouvelle règle, celle du « save » a été mise en place à cette occasion. Chaque coach a la possibilité d’utiliser une seule fois ce joker pour repêcher l’un de ses talents qui n’a pas remporté le vote du public.
- Kévin, Vike, Pauline et Ofé ont bénéficié de ce « save ». Ils et elles confient à 20 Minutes « l’ascenseur émotionnel » que cela a impliqué.
Les choses deviennent de plus en plus sérieuses dans la saison 11 de The Voice. Samedi, le premier épisode des « cross battles » a été diffusé sur TF1. Lors de cette étape, à chaque tour, deux coachs choisissent dans leurs équipes respectives un talent pour passer sur scène. Une fois que les deux candidats ont chanté, le public réuni sur le plateau, muni d’un boîtier, vote pour son préféré : le talent qui obtient la majorité des voix est qualifié pour la prochaine étape, l’autre est éliminé… Sauf si son coach appuie sur le buzzer pour le repêcher. Un joker qui ne peut être joué qu’une seule fois dans chaque équipe. Florent Pagny, Amel Bent, Vianney et Marc Lavoine n’ont pas attendu pour appliquer cette nouvelle règle, nommée « save » («sauver ») puisqu’ils en ont tous fait usage lors du même épisode. Kévin, Vike, Pauline et Ofé sont les heureux éconduits qui ont obtenu cette seconde chance… 20 Minutes a recueilli leurs réactions.
Equipe Florent Pagny : Kévin a mis « six ans à réaliser »
« Je m’attendais à ce que le public vote en majorité pour Caroline Costa [de l’équipe de Marc Lavoine]. Pour moi, sa proposition – en plus de son talent indéniable – était beaucoup plus dans l’axe de ce que peuvent apprécier les spectateurs. J’ai pris un risque volontaire sur cette étape [en chantant Love Again de Dua Lipa]. Je voulais m’amuser, pousser mes limites et je n’étais donc absolument pas surpris. La première chose que j’ai ressentie c’est une grande fierté envers Caroline, elle est quelqu’un que j’apprécie énormément. Je lui ai dit à maintes reprises que c’était un honneur pour moi de « perdre la bataille » face à quelqu’un que j’admire autant. Je partais la tête haute. Pour être honnête, je n’avais plus en tête la possibilité d’être sauvé par Florent. J’avais complètement oublié ce détail (rires). J’étais déjà en train de planifier comment j’allais ranger mes affaires dans ma valise. Par ailleurs, il restait une pléiade de talents extraordinaires dans l’équipe. Dans tous les cas, je ne pensais pas que ça serait pour moi. Quand Florent Pagny a buzzé, j’ai l’impression d’avoir mis six ans à réaliser (rires). Je me souviens avoir pris Caroline très fort dans mes bras en lui disant de ne pas pleurer et d’être fière. S’en sont suivis les cris du public et j’ai cru entendre Nikos dire « Talent sauvé ». A ce moment-là, j’ai regardé Caroline, j’ai tourné la tête et j’ai vu le siège de Florent allumé. Mon cerveau a eu un bug probablement équivalent à celui qui était attendu à l’an 2000. J’ai ressenti toutes les émotions possibles, j’ai eu envie de pleurer, de crier de joie, de danser une Macarena avec Caroline. J’étais dans l’œil de la tornade émotionnelle. Ça restera un moment unique. Depuis le début de l’aventure je ressens une bienveillance énorme de la part de Florent Pagny. Il me permet de retrouver une confiance en moi que je n’ai plus depuis longtemps. Il est un artiste et une personne que j’admire énormément et d’avoir son approbation et sa confiance c’est et ça restera un moment-clé de ma vie d’homme et d’artiste. »
Equipe Amel Bent : Pour Vike tout était « un peu surréaliste »
« Je n’ai pas trop compris sur le coup ce qu’il se passait. Tout va très vite et tout est un peu surréaliste. Je n’étais pas déçu de ma prestation, mais Charles Kaylan [de l’équipe de Florent Pagny] a tout défoncé. Bien sûr que j’ai alors pensé à la possibilité d’être sauvé. Je crois que c’est dans la tête de n’importe qui dans un instant comme celui-là. Je ne me souviens pas précisément du moment où Amel a buzzé, mais j’ai été soulagé, évidemment. Je n’avais vraiment pas envie que ça s’arrête maintenant, car j’ai encore des choses à montrer ! C’est vrai qu’Amel et moi avons des univers différents, mais elle comprend la musique au sens large. C’est quelqu’un qui arrive à capter l’essence, l’âme, d’un morceau. Même si on fait des choses différentes, elle est sensible aux émotions que je peux véhiculer et c’est largement suffisant. Elle y croit à fond et c’est un super moteur pour moi. »
Equipe Vianney : Pauline craint de ne pas plaire au public
« Quand j’ai vu que c’était Jean Palau [de l’équipe de Florent Pagny] qui remportait cette battle, j’étais contente et fière de lui ! C’est une personne sincèrement gentille avec qui j’ai pu discuter et échanger. Forcément, lorsque nous avons appris cette nouvelle règle, chacun d’entre nous espérait être sauvé, moi y compris ! Mais je n’aurais jamais pensé l’être. C’est vrai qu’entre le moment où j’ai vu le résultat (Jean qui remporte la battle) et le moment où Vianney me sauve, il ne s’écoule que très peu de temps donc je n’ai pas eu le temps de me dire : « Pauline, l’aventure est finie pour toi… » Quand j’ai compris que Vianney m’avais sauvé, j’étais soulagée et contente, très contente ! Est-ce qu’être sauvée m’a redonné confiance ou représente une source de pression pour la prochaine étape ? C’est un mélange des deux ! Je suis extrêmement contente que mon coach me fasse confiance et me soutienne pour la suite et, en même temps, je me dis que je ne plais peut être pas au public et que, pour la Super Cross Battle [l’étape suivante], ce n’est pas gagné (rires) ! »
Equipe Marc Lavoine : Ofé était « hyper perturbée »
« C’est un peu l’ascenseur émotionnel parce que j’étais hyper fière de ma prestation et j’avais honnêtement beaucoup d’espoir. J’avais kiffé être au piano, me lever, la manière dont j’étais habillée : ça représentait la musique que je fais. J’étais trop heureuse de montrer cela. J’étais dans le même temps extrêmement contente de voir Nour [de l’équipe de Florent Pagny] gagner, le sourire sur son visage. Donc, forcément, je n’allais pas râler. C’est surtout déstabilisant. Dans ma tête, je me préparais à partir. On espère forcément être sauvée, mais j’avoue que sur le moment, j’étais surtout déçue parce que je croyais fort en ma prestation et que ça n’avait pas fonctionné. Je me sentais un peu incomprise et je m’étais résignée. Je me disais « Tant pis, je sors ». Au moment où je suis sauvée, je suis clairement un peu sonnée (rire). C’est violent, ça va tellement vite. J’étais hyper perturbée, je n’étais pas sûr d’avoir cette seconde chance : « C’est vrai ? Je continue ? » (rire) Quand je suis arrivé sur le plateau lors des auditions à l’aveugle, je me demandais, si les quatre coachs se retournaient, dans quelle équipe j’irais. Dans ma tête, j’étais sûre de vouloir rejoindre celle de Marc Lavoine. Je sentais qu’on serait connectés par rapport à nos univers, par rapport aux- humains que nous sommes. Cela n’a pas loupé. Quand il a dit que j’étais le talent qu’il attendait, c’était hyper touchant, je me suis sentie comprise dans son univers. Il m’a appris beaucoup de choses et aujourd’hui, j’en apprends encore et ça, c’est cool. »
Source: Lire L’Article Complet