Les Bronzés 3 : pourquoi Marie-Anne Chazel a dû se lever à l’aube pendant tout le tournage

En 2005, le cinéaste et ses six Bronzés se retrouvaient sous le soleil d’Italie. Il nous raconte la genèse et les secrets de ce troisième volet, véritable carton en salles l’année suivante. Les Bronzés 3 : amis pour la vie, à voir dimanche 3 juillet à 21 h 10 sur TF1.

Un quart de siècle s’était écoulé, en 2005, depuis Les Bronzés font du ski. Pourquoi avoir rempilé ?

PATRICE LECONTE : Depuis des années, les membres du Splendid brûlaient de retravailler ensemble et avaient trouvé une occasion : l’adaptation de la BD Astérix en Hispanie que devait réaliser Gérard Jugnot. Mais le projet est tombé à l’eau. Ils étaient tellement déçus qu’il leur fallait rebondir tout de suite sur un autre sujet. L’idée d’un Bronzés 3 a germé très vite.

Comment avaient évolué les rapports entre les comédiens, devenus des stars entre-temps ?

J’ai retrouvé les mêmes qu’à l’époque. Peut-être ont-ils, au cours des années, connu des périodes d’éloignement, de dissensions, de petites jalousies, allez savoir ! Mais ils sont toujours restés très complices.

Vous avez tourné en haute saison dans un luxueux hôtel de Sardaigne. Comment se passait la cohabitation entre des clients, qui paient très cher pour avoir la paix, et une équipe de tournage, qui met le souk partout ?

On avait conclu un accord avec la direction qui nous autorisait certaines zones à certains horaires. On a aussi rusé en tournant les scènes au bord de la piscine en début de saison, lorsqu’il y avait peu de monde. Après, tout s’est fait en bonne intelligence et on n’a pas eu de remontrances majeures.

Un détail mémorable du film est la poitrine XXL du personnage joué par Marie-Anne Chazel. D’où vient cette idée ?

De Marie-Anne elle-même. Avec sa petite poitrine, elle a toujours rêvé d’avoir de gros seins ! On a engagé un spécialiste et son assistante pour fabriquer sur place, dans un four spécial, de fausses poitrines. On en changeait tous les trois jours pour cause d’usure. Entre les prises, Marie-Anne se pavanait avec et ne cessait de répéter : «Je n’ai jamais été autant regardée !» Mais elle payait aussi le prix de sa coquetterie car elle se levait à l’aube, l’installation de ces faux seins prenant un temps fou chaque matin.

Avec les dix millions d’entrées des Bronzés 3, question fatale : et si le Splendid vous appelait pour Les Bronzés 4 ?

Évidemment que je serais ravi, même si, de vous à moi, je ne crois pas une seconde à l’éventualité d’une suite. Mais il est vrai que je disais la même chose après le 1 et après le 2 !

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