Plus vraie que nature, une baleine semble échouée sur la plage de Vauville en Normandie. Baptisée Albertine, c’est la star du prochain documentaire Gardiennes de la planète (Whale Nation), du réalisateur Jean-Albert Lièvre. L’animal de douze mètres pour plus de 400 kilos n’est pas composé de chair et d’os mais d’un mélange de bois, polystyrène mélangé à de la résine.
Un résultat ultra réaliste au point de tromper les vacanciers. “Nous avons vu une baleine échouée donc on a couru avec des seaux d’eau. Une fois arrivée, c’était une fausse”, s’amuse une passante. Pour les besoins du tournage, débuté il y a deux ans, le réalisateur a fait construire sur mesure la sculpture du mammifère. Elle a été peinte pour ressembler à s’y méprendre à une vraie baleine filmée au large de Tahiti.
Un documentaire engagé
Cet échouage sur la langue de sable sera la séquence d’entrée du long-métrage prévu en février dans les salles obscures. Pendant qu’une équipe tentera de mener une opération de sauvetage, les spectateurs découvriront la vie d’Albertine de ses origines à l’histoire de son espèce. Un documentaire philosophique sur le rôle que tiennent ces immenses mammifères, présents sur la planète depuis 50 millions d’années. “On a toujours eu tendance à penser qu’on était les seuls sur cette Terre. Les baleines existent pour nous rappeler qu’il y a d’autres sociétés intelligentes qui ont leur propre moyen de communication et qui connaissent peut-être mieux cette planète que nous”, précise le réalisateur Jean-Albert Lièvre.
Un thème d’actualité qui interroge le spectateur sur son rapport avec la faune et tire la sonnette d’alarme face au déclin de la biodiversité. Le documentaire est librement inspiré de livre éponyme du poète activiste Heathcote Williams et l’acteur Jean Dujardin narrera l’odyssée de majestueux cétacé.
Gardiennes de la planète (Whale Nation) de Jean-Albert Lièvre, prévu le 22 février 2023 en salles
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