- « Klaus » explique comment est née la tradition du Père Noël.
- Il s’agit du premier film d’animation produit par Netflix.
- Le choix de l’animation traditionnelle permet de livrer un conte visuellement sublime mais aussi fort drôle.
C’est Noël avant l’heure sur Netflix où Klaus de
Sergio Pablos est en accès libre et sans abonnement du vendredi 15 novembre à 9h au dimanche 17 novembre à 20h. Un beau présent dont il serait dommage de se priver, tant ce premier long-métrage d’animation produit par la plate-forme est réussi.
Le réalisateur Sergio Pablos, qui a fait ses classes sur Moi, moche et méchant et Yéti & Compagnie, y révèle les origines du Père Noël. « C’est un sujet inépuisable auquel nous avons essayé de donner un coup de jeune », confiait-il au
Festival d’Annecy. 20 Minutes explique pourquoi ce petit bijou met d’humeur festive en donnant l’impression d’être déjà sous le sapin.
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Le scénario est un cadeau
L’histoire d’un jeune facteur paresseux (doublé par Alex Lutz dans la version française) exilé dans un village dont les habitants rivaux passent leur vie à se taper dessus change agréablement de la guimauve des contes de Noël habituels. Sa rencontre avec un fabricant de jouets bougon (avec la voix de
François Berléand) va changer sa destinée. « Nous avons cherché à trouver un compromis entre humour décalé et magie des fêtes de fin d’année, explique le réalisateur. Les enfants qui croient au Père Noël ne seront pas traumatisés. » Ils se régaleront tout autant que leurs parents.
Les images sont des guirlandes
Le réalisateur a choisi de tourner son film en animation traditionnelle. Le résultat est visuellement époustouflant. « L’idée était de retrouver le charme des livres de contes d’autrefois en jouant sur la beauté des paysages enneigés », précise-t-il. Chaque scène est un tableau vivant où évoluent des personnages aux designs originaux. L’héroïne au visage taillé à la serpe à qui Ludivine Sagnier prête sa voix et la méchante doublée par
Karine Viard sont particulièrement réussies. L’enchantement est total tant il plonge le spectateur dans de véritables tableaux animés.
L’humour ne met pas les boules
Les aînés souriront devant certains gags, comme cette famille qui trimballe inlassablement (mais discrètement) un colis en forme de corps humain. Tandis que les plus jeunes se laisseront emporter un message affirmant qu’une action désintéressée en appelle toujours une autre. « On peut faire rire sans tomber dans la mièvrerie, ni dans le cynisme, déclare Sergio Pablos. J’aimerais que le public ait envie de fêter Noël après avoir vu mon film. » Il a gagné son pari avec Klaus, fable tendrement drôle.
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