TF1 diffuse, ce soir, le dernier spectacle du ventriloque, révélé par Patrick Sébastien. À 33 ans, Jeff revient pour nous, sans Jean- Marc, sur son ascension fulgurante
Quel effet cela vous fait-il de voir votre spectacle diffusé en prime time sur TF1 ?
Jeff Panacloc : Je suis fier, car ce n’est pas donné à tous les artistes de bénéficier d’un tel honneur, mais j’ai aussi la sensation d’un « retour en arrière », car c’est un spectacle que j’ai terminé fin janvier, et j’ai déjà la tête dans le prochain. Une chose est sûre, c’est qu’après la période que l’on vient de traverser, ces deux heures de show vont faire du bien à tout le monde !
En plus de Jean-Marc, deux nouvelles marionnettes font leur apparition. Comment sont-elles nées ?
C’est un travail d’équipe avec mon metteur en scène, les auteurs et mon manager. On essaie de trouver des personnages qui touchent le public. On les dessine, puis on les fabrique. Ainsi sont nés Jacky, le régisseur fan de Johnny Hallyday, et Nabilouche, la petite amie de Jean-Marc.
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Comment gérez-vous le fait de changer plusieurs fois de voix tout au long du show ?
C’est fatigant ! Quand on a écrit le spectacle et que j’ai commencé à répéter, je travaillais un personnage par jour. Une fois sur scène, quand il a fallu enchaîner les trois voix, je me suis dit que j’y étais allé un peu fort. C’est un spectacle très sportif, avec plus de stand-up. Je me suis donné à fond et suis très content du résultat.
Portez-vous une attention particulière à votre voix ? J
Jusqu’à ce deuxième spectacle, je vivais sur mes acquis. J’étais insouciant et pensais que ça marchait naturellement. Mais ce dernier show, très éprouvant vocalement, m’a prouvé le contraire, et j’ai appris à l’entretenir avec l’aide de médecins et de coachs. Quand on perd sa voix avant un spectacle, ça fait peur, et il faut être sérieux. Heureusement, je ne suis pas fêtard et ne me couche pas à 6 heures du matin ! (Rires)
Vous avez tourné ce spectacle dans 320 salles et conquis 450 000 spectateurs. Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Non, d’autant que tout est allé très vite pour mon équipe et pour moi. Nous avons commencé par des petites salles en province, et nous terminons par remplir les Zénith de France. Quand on s’arrête et que l’on fait le point sur ce qu’on a vécu, c’est vertigineux.
En 2019, la ventriloque Le cas Pucine a remporté La France a un incroyable talent (M6). Avez-vous la sensation d’avoir dépoussiéré cet art ?
C’est vrai que ventriloque, sur le papier, ce n’est pas très glamour, et je me réjouis de voir des talents émerger, d’autant plus une jeune femme. Certains ventriloques m’écrivent et me remercient de mettre en lumière un art moins visible que celui de la magie, par exemple.
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Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas percé dans cette profession ?
J’étais électricien à la base, mais je ne pense pas que ce secteur m’aurait épanoui, à la longue. Je tournais déjà dans des cabarets et je pense que je serais resté dans ce circuit, car j’y avais ma petite place et vivais de mes représentations. Et puis, j’y ai fait des rencontres décisives, avec Patrick Sébastien, Michel Drucker et d’autres, qui ont fait que je me suis retrouvé à la télévision et que tout a explosé. Si un jour tout devait s’arrêter, je retournerais jouer dans des cafés-théâtres ou j’animerais des fêtes d’anniversaires. Je suis fait pour la scène, qu’importe sa taille !
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