« Je n’ai pas raté la chance de ma vie », philosophe Tania de « Top Chef »

  • M6 proposait ce mercredi le troisième épisode de la saison 13 de Top Chef.
  • Après une épreuve de la dernière chance disputée par Logan, Thibaut, Mickaël et Tania, c’est finalement la candidate italienne qui a fait ses adieux au concours.
  • « Dans Top Chef, ce n’est pas forcément le meilleur qui gagne mais la personne qui arrive à s’adapter le plus vite », témoigne-t-elle auprès de 20 Minutes.

Le chou n’a pas porté bonheur à Tania. Dans le troisième épisode de Top Chef, la candidate italienne a été éliminée, à l’aveugle à la suite de l’épreuve de la dernière chance, par les quatre membres du jury. Le coup est dur pour Glenn Viel car, après le départ de Renaud la semaine dernière, il perd à nouveau l’un des visages de sa brigade. « Au moment où j’ai été éliminée, le stress est redescendu », témoigne la jeune cheffe auprès de 20 Minutes au moment de refaire le fil de son parcours.

Dans la première épreuve, on sent Ángel León conquis mais vous ne faites pas partie des sélectionnés. Pourquoi selon vous ?

Je comprends parce qu’il manquait un petit plus au deuxième service. Là où il y avait le carpaccio, on aurait dû ajouter un condiment que j’avais fait, mais il était trop fort donc on a préféré ne pas le mettre, ça sentait trop le combava. Je suis persuadée que ce condiment aurait pu apporter un petit plus.

En fin d’épisode, Glenn Viel fait le choix de vous envoyer en dernière chance…

Oui. En même temps, Lucie avait gagné son épreuve et Arnaud n’avait fait que des dernières chances donc il était un peu obligé de m’envoyer en dernière chance. Il ne pouvait pas envoyer Arnaud pour la troisième fois, le pauvre ! J’étais totalement compréhensive vis-à-vis de son choix, je ne me suis pas dit que je ne le méritais pas.

Vous sentez déjà que ça va être difficile de rester en course après la dégustation ?

À la fin, ils n’étaient pas conquis par l’assiette. Un peu par la sauce quand même parce qu’ils sont restés deux minutes à la regarder donc ça fait plaisir. Mais dans Top Chef, le plat où il y a le plus d’erreurs est celui qui va sortir. Je suis quelqu’un qui a les pieds sur terre donc je ne me suis pas dit que j’allais passer alors qu’il y avait eu des critiques. C’est un concours : le but du jeu, c’est d’éliminer les candidats.

Glenn Viel dit que vous avez mal exprimé votre élégance dans votre assiette. Vous le comprenez ?

C’est un chef trois étoiles, je ne vais pas contredire ce qu’il dit (rires) ! On est des êtres humains, on peut être plus ou moins performants. J’étais sûrement moins performante ce jour-là mais l’échec fait partie du jeu. Je pense que les autres étaient meilleurs que moi. C’était ma première expérience dans un concours de cuisine, c’était la première fois que je faisais un programme de télé. Dans Top Chef, ce n’est pas forcément le meilleur qui gagne mais la personne qui arrive à s’adapter le plus vite.

Vous gardez le sourire en donnant vos manchettes à Elis. Que vous dites-vous à ce moment-là ?

« Bonne route, je te donne mon stress ! » Top Chef, c’est un des événements qui m’a le plus stressée. Au moment où j’ai été éliminée, le stress est redescendu. Je ne dis pas que ça faisait du bien mais quand même. Je n’ai pas raté la chance de ma vie, j’avais déjà des projets avant de dire « oui » à Top Chef. Ça fait treize ans que je fais de la cuisine. Quand Top Chef m’est tombé dessus, j’avais déjà pour projet de rentrer chez moi pour ouvrir mon resto à côté de mes parents. Par contre, c’était une expérience extrêmement enrichissante.

Vous êtes arrivée en France à 21 ans sans famille et sans ami. Racontez-nous votre parcours.

Au début, je voulais suivre le métier de ma mère qui est en école d’art mais j’ai compris que ça n’allait pas le faire. Avec ma tante, je faisais les dîners de Noël, de Pâques donc elle m’a transmis l’amour de la cuisine. Après, j’ai travaillé dans de petits restaurants en Sardaigne. Ensuite, je me suis dit que j’allais partir à l’étranger pour découvrir une nouvelle culture. J’ai envoyé plein de CV et j’ai débarqué en France. Le jour d’après, j’avais un entretien pour un restaurant italien mais ça ne m’intéressait pas, je voulais m’immerger dans la culture française. J’ai démarré dans un bistrot de luxe, j’ai fait deux ans au Ritz… Depuis trois ans, je travaille dans le restaurant de Laury Thilleman et Juan Arbelaez.

Comment avez-vous découvert l’existence de Top Chef ?

Je connaissais l’émission parce que certains de mes colocs la regardaient de temps en temps. Mais c’est une casteuse de Top Chef qui m’a contactée sur Instagram et m’a demandé de postuler. J’ai envoyé la capture d’écran à Juan et je lui ai demandé ce que je devais faire ! Il m’a dit de foncer et de profiter à fond. Je ne lui ai pas trop demandé de conseils parce qu’il était archi pris à l’époque, je ne voulais pas le déranger (rires).

Quels sont vos projets ?

Pour le moment, mon envie est de rester en France pendant environ un an puis de rentrer chez moi. Le regret que je ne veux pas avoir dans ma vie, c’est de ne pas avoir profité de mes parents quand j’en avais le temps. Ça fait déjà presque dix ans que je suis à l’étranger…

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