"Je comprends", Ouryel ("Frenchie Shore") répond à la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak

C’est la télé-réalité dont tout le monde parle : "Frenchie Store", la nouvelle création d’Arthur disponible sur la plateforme Paramount+, n’en finit plus de diviser la France, et inquiète jusqu’au plus haut sommet de l’État. Invitée exceptionnelle de "C l’hebdo" ce samedi 25 novembre 2023 sur France 5, Ouryel, l’une des candidates du programme, a répondu à la ministre de la Culture.

La télé-réalité Frenchie Store n’en finit plus de faire parler d’elle. Cette adaptation par Arthur via sa société de production Ah Prod, diffusée sur le réseau Paramount+, est massivement relayé sur les réseaux sociaux, et plus spécifiquement sur TikTok, un réseau très prisé par la jeune génération. Cette nouvelle télé-réalité, qui ne pourra jamais arriver sur nos écrans télévisuels en raison de l’Arcom, a un concept des plus étonnants : un groupe de jeunes gens se retrouvent lors d’un séjour au Cap d’Agde, où tous les coups sont permis. Les séquences sont obscènes, et pour la ministre de la Culture, « à la limite de la pornographie ». En effet, Rima Abdul Malak a tenu à alerter sur le danger que cette émission pourrait représenter pour de jeunes adolescents qui en seraient les spectateurs, en indiquant que Frenchie Store « véhiculait une image désastreuse des relations privées ».

Ce samedi 25 novembre 2023, Ouryel, candidate de la télé-réalité, était l’invitée d’Aurélie Casse pour répondre aux vives polémiques qui dépeignent ce format qui, bien que déconseillé aux moins de 16 ans, est librement accessible sur la plateforme Paramount+. Problème : si la ministre de la Culture a demandé à l’Arcom de se pencher sur le dossier épineux de Frenchie Store, il se trouve que le siège social de la plateforme ne se trouve pas en France, tout comme MTV France. De facto, le régulateur est incompétent et ne peut donc aucunement légiférer. L’influenceuse, suivie par quelques 15 000 abonnés sur Instagram, a dit « comprendre l’inquiétude » de l’Élysée : « Complètement. Comme je l’ai toujours dit, je respecte les points de vue, que ce soit positif ou négatif. Je n’ai pas plus de détails sur ce qu’a dit la ministre, je respecte son point de vue. Le programme, initialement, est à des heures précises, il y a des signalements, c’est une plateforme privée, on ne peut pas faire de captures d’écran des épisodes sur Paramount. Ce qui se passe derrière, ce n’est pas vraiment de notre ressort«  a-t-elle expliqué.

Arthur compare son émission « au film porno de Canal le samedi soir »

Présentée comme la nouvelle Loana version 2023, la jeune femme s’en dit ravie : « Ça me surprend oui et non, dans le sens où la dernière fois où une femme a vraiment assumé une scène de sexe dans une émission de télé-réalité, c’est Loana. Je le prends assez bien, car Loana est une icône de la télé, et je suis la deuxième femme à avoir assumé de faire du sexe à la télé, devant les caméras, donc je pense que c’est pour cela qu’il y a un rapprochement. » Interrogé également sur la polémique, Arthur a défendu ce programme, en rappelant que les films pornographiques étaient diffusés sur Canal+ depuis de longues années : « C’est un format qui existe depuis des années. Il est flouté, interdit aux moins de 16 ans et diffusé sur une plateforme et une chaîne payantes. Frenchie Shore” est payant au même titre que le film porno de Canal+ du samedi soir, même si on n’est pas à ce niveau-là non plus ».

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