Bonne copine dans Fais pas ci, fais pas ça, mère courage dans Les Bracelets rouges, elle obtient enfin un rôle principal avec Itinéraire d’une maman braqueuse, tiré d’une histoire vraie, téléfilm diffusé lundi 11 novembre à 21h05, sur France 2.
Télé Star : Itinéraire d’une maman braqueuse est librement inspiré du récit de Rose-Anne Vicari, Un Début de mois difficile, éditions Max Milo. L’avez-vous rencontrée ?
Cécile Rebboah : La rencontre a vraiment eu lieu lors de la première, avec l’équipe du film. Elle était bouleversée. Pas tant de voir son histoire à l’écran que de l’hommage rendu à ces femmes, seules face à la précarité.
Après avoir joué longtemps les bonnes copines, vous voilà enfin dans un rôle principal…
Bien sûr, un rôle comme ça c’est formidable, mais je prends aussi un plaisir immense avec les plus petits, comme dans Guy, le film d’Alex Lutz. Jouer les bonnes copines, c’est top car, souvent, les rôles secondaires sont plus barges et plus décalés. Je me nourris de tout, en fait.
D’où vous vient cette vocation d’actrice ?
J’ai commencé le théâtre vers 10 ans. Moi qui ne me sentais pas libre d’être moi-même chez moi, sur scène, j’ai vu que je pouvais faire ce que je voulais sans que personne n’y trouve à redire. Ça m’a sauvé la vie car je ne trouvais pas cette liberté ailleurs.
Y a-t-il eu un avant et un après Les bracelets rouges ?
Je me suis toujours sentie aussi à l’aise dans le drame que dans la comédie. Forcément, quand on est dans une série qui marche fort avec un rôle qui met en valeur, les regards changent. Mais c’est très long à se mettre en place.
La saison 2 de cette série s’achevait avec la sortie du coma du fils de votre personnage. Comment s’annonce la prochaine ?
On est en train de la tourner. L’action se déroule six mois plus tard. Disons que, si mon fils s’est réveillé, il a changé. Il va falloir composer avec ce qu’il est devenu.
Diriez-vous que le temps qui passe est votre allié ?
Oui, mais en espérant qu’il s’arrête un peu physiquement ! Je crois davantage à la popularité qu’on acquiert au fil des années et au lien que l’on crée avec le public. Bien sûr il y a la chance, mais il y a aussi l’endurance et la possibilité de surprendre. C’est ça qui me plaît.
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