Le candidat bricoleur de la saison est aussi habile sur un chantier qu’en cuisine !
Ici Paris : Existe-t-il des points communs entre votre métier de chef de chantier et la pâtisserie ?
David : Oui, je pense, surtout dans l’organisation. Dans mon métier, il faut gérer le personnel, les approvisionnements, le matériel ; en cuisine, c’est pareil, il faut contrôler les temps de cuisson, les pesées… Dans les deux cas, l’essentiel est de mettre les bons éléments au bon moment. La grosse différence, c’est que dans mon activité, j’ai la chance de commander, en pâtisserie, je mets la main à la pâte de A à Z…
Comment est née votre passion pour la pâtisserie ?
Après une opération dentaire, j’ai dû arrêter de fumer et pour ne pas tourner en rond, je me suis mis derrière les fourneaux. J’ai commencé par des choses simples, un flan, une tarte aux pommes… Et puis, comme j’aime m’impliquer dans ce que je fais, j’ai cherché à apprendre et à m’améliorer. Petit à petit, je me suis pris au jeu, et pâtisser est devenu une vraie passion.
Que pensent vos trois enfants âgés de 18, 17 et 13 ans de leur papa gâteau ?
Ils sont contents que je teste mes productions avec eux. Mais c’est difficile de satisfaire les trois en même temps car ils n’ont pas les mêmes goûts, pas les mêmes envies. À l’heure actuelle, ils ne demandent pas spécialement à m’aider. La pâtisserie reste donc mon petit plaisir personnel.
“Je retiens que tous les petits détails sont importants”
Vous êtes champenois, pâtisser au champagne lors d’une épreuve était-il une évidence ?
En tout cas, cette initiative m’a porté chance puisque j’ai reçu le tablier bleu du meilleur candidat de la semaine grâce à un biscuit au champagne monté dans un pressoir en nougatine. Cyril Lignac et Mercotte ont apprécié le clin d’œil et c’est tant mieux !
Que retenez-vous aujourd’hui de leurs conseils ?
Recevoir des compliments et des félicitations de Cyril, Mercotte mais aussi des chefs qui ont participé au programme fait chaud au cœur et encourage à continuer. Je retiens que tous les petits détails sont importants. Les conseils de Cyril Lignac, par exemple, portaient sur des gestes, des techniques beaucoup plus précises que celles que j’utilisais avant de participer à l’émission.
Est-il possible que la pâtisserie ne soit plus une passion mais devienne un métier ?
L’idée de départ avec ce concours était de me situer par rapport à d’autres pâtissiers amateurs, sans arrière-pensée. Mais je ne dis pas non, je reste ouvert… J’ai la chance d’exercer un métier qui me plaît, mais sur un malentendu pourquoi pas (rires)…
“Il y a eu une vraie cohésion de groupe”
Êtes-vous resté en contact avec d’autres candidats ?
Oui, Il y a eu une vraie cohésion de groupe entre nous et c’était très agréable. Lors de mes vacances d’été, j’ai pu retrouver Fanny et Bertrand qui séjournaient près de mon lieu de vacances. On a passé la journée ensemble, comme des amis ravis de se revoir, mais sans faire de gâteaux…
PROPOS RECUEILLIS PAR THOMAS PROMÉ
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