- France 3 diffuse ce samedi 4 novembre à 21h10 Mort sur la piste, un téléfilm policier réalisé par Philippe Dajoux. L’action se déroule durant la semaine des essais des 24 Heures du Mans.
- L’acteur canadien Jason Priestley y incarne l’un des deux rôles principaux : « Je suis arrivé avec les notions de français qu’il me restait de mes années de lycée, je devais suivre tout le monde en train de parler français et repérer quand il fallait que je sorte mes répliques. C’était un challenge, mais c’était très amusant », explique-t-il.
- « Si on m’avait dit, à 14 ans, quand je regardais « Beverly Hills » de manière assidue, que je tournerais un jour avec Jason! » confie Éléonore Bernheim, qui joue l’héroïne principale. « Sur le tournage, j’avais l’impression d’être dans une faille temporelle. »
Aussi surprenant que véridique. Jason Priestley a tourné dans un téléfilm de France 3. Dans Mort sur la piste, diffusé ce samedi à 21h10, celui qui s’est fait connaître comme le Brandon de la série « Beverly Hills 90210 » incarne Ryan Martin, un flic américain débarquant dans la Sarthe dans le cadre d’un échange. Il y épaule la capitaine Sabrina Nedjard dès le début d’une enquête : un pilote a été retrouvé mort sur le circuit des 24 Heures du Mans pendant la semaine des essais.
« Si on m’avait dit, à 14 ans, quand je regardais « Beverly Hills » de manière assidue, que je tournerais un jour avec Jason! » confie Éléonore Bernheim, qui joue la policière. « Sur le tournage, j’avais l’impression d’être dans une faille temporelle. C’était improbable d’autant que je ne parle pas très bien anglais et qu’il ne parle pas super bien français ».
« On s’est posé la question de mettre des sous-titres »
« C’était un défi pour moi » reconnaît l’acteur canadien de 54 ans. « Je suis arrivé avec les notions de français qu’il me restait de mes années de lycée, je devais suivre tout le monde en train de parler français et repérer quand il fallait que je sorte mes répliques. C’était un challenge, mais c’était très amusant ».
Choisir un comédien anglophone était prévu dès le départ du projet, assure le producteur Jean-Baptiste Neyrac. « Les 24 heures du Mans ont une popularité outre-Atlantique et on était très attachés à ce côté international. On s’est posé la question de mettre des sous-titres mais on a fait le nécessaire pour que ce ne soit pas le cas. Le personnage de Ryan Martin conserve cependant son authenticité d’Américain. »
Jason Priestley a été contacté de la manière la plus classique qui soit. La production lui a envoyé le scénario, il l’a lu et il a, dit-il, été « immédiatement séduit » par ce « murder mystery » à l’ancienne. De plus, il était déjà venu au Mans et connaît très bien le monde de la course automobile puisqu’il a lui-même été pilote. Il a dû arrêter de pratiquer après avoir été victime d’un grave accident sur le circuit du Kentucky en 2002. « Cela m’a permis d’avoir une meilleure compréhension de mon personnage. Ryan Martin a lui aussi été pilote et a lui aussi connu un crash… Je sais combien un tel événement peut vous changer, en mal comme en bien » précise le comédien.
Le « très bon vin » de Bordeaux
Jason Priestley a semble-t-il apprécié cette première expérience en France. Il a trouvé le tournage « plus efficace » qu’ailleurs. Et il a profité de son temps libre pour faire un peu de tourisme dans le vieux Mans mais aussi à Bordeaux où, lors d’un week-end passé avec une partie de l’équipe, il a goûté « du très bon vin ».
Lors de la (visio) conférence de presse, le mois dernier, il a aussi rendu hommage à Éléonore Bernheim : « Elle était à mon côté tout le temps et s’assurait qu’on s’occupait bien de moi ». Celle-ci confirme : « Comme j’étais sa partenaire de jeu, on était en permanence ensemble, je l’encourageais. Je pense que notre alliance en tant qu’acteurs a permis de nouer une complicité dans le jeu et dans le duo formé par nos personnages ».
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