Hugo  Clément (Sur le front) : "Je veux une planète habitable pour mes enfants"

De retour sur France 2, l’ex-chroniqueur de Yann Barthès met l’écologie en prime avec son magazine Sur le front. Paroles d’un journaliste engagé, à retrouver sur France 2, mardi 26 novembre à 21 h 05.

Pourquoi avez-vous décidé de venir sur le service public après vos passages par Le Petit Journal et Quotidien ?

Hugo Clément : J’ai commencé ma carrière sur France 2, donc je fais mon retour. J’avais envie de pouvoir y évoquer l’écologie en prime. C’était aussi important pour moi de ne plus parler uniquement au public qui est sur les réseaux sociaux et de m’adresser à tout le monde.

Quel message souhaitez-vous transmettre ?

On a voulu éviter l’écologie punitive et apocalyptique. À la fin du documentaire, on veut que les téléspectateurs se disent que, oui, la situation est grave mais que ça vaut encore la peine de se battre et qu’il reste de l’espoir.

Sur le tournage en Australie, vous avez été placé en garde à vue suite à votre intrusion dans un terminal charbon nier. La France est-elle intervenue ?

J’ai appelé le consulat de France vers la fin de la garde à vue mais je ne pense pas qu’il ait eu le temps d’intervenir. Après notre libération, par contre, le sujet a été évoqué par tous les médias en Australie. On devait comparaître le 1er septembre mais les charges ont été abandonnées.

Considérez-vous être un journaliste engagé ?

Bien sûr ! Pour moi, le journalisme n’est pas un cocon unique où tout le monde doit faire la même chose. Ma manière de faire du journalisme apporte quelque chose d’important dans le débat public et répond à une envie des téléspectateurs que les médias s’engagent.

Vous êtes le Nicolas Hulot 2.0 ?

Pour ce doc, on s’est inspiré, et c’est assumé, de ce qu’il a fait dans Ushuaia Nature. Quitter le gouvernement était un symbole très fort d’engagement. C’est important d’avoir ces figures aujourd’hui.

Votre compagne, Alexandra Rosenfeld, Miss France 2006, est enceinte. Comme futur papa, vous sentez-vous encore plus concerné par l’écologie ?

C’est un des moteurs de cet engagement. J’ai envie que mes enfants vivent sur une planète habitable, qu’ils puissent profiter d’un week-end au parc, qu’ils vivent l’amour, l’amitié. Je n’ai pas envie d’un monde hostile pour mes gamins. Le fait d’attendre un enfant renforce ma volonté d’agir. Mais je ne vais pas en faire six ou sept non plus !

Source: Lire L’Article Complet