Ce vendredi 18 février sur TF1, Flavie Flament, 47 ans, relance Stars à domicile, une émission où des artistes rencontrent un de leurs admirateurs. Interview d’une femme désormais sereine.
Pourquoi avoir accepté de faire revivre le temps de deux soirées Stars à domicile maintenant ?
FLAVIE FLAMENT : Stars à domicile fête ses 20 ans, les planètes se sont alignées. (Elle sourit.) Cette émission a été créée pour moi par Jean-Luc Delarue. C’est un peu mon bébé. Je suis sûre que de là-haut, il est très fier.
À quoi va ressembler cette nouvelle version de l’émission ?
À deux soirées pendant lesquelles on va se promener entre le passé et le présent. Je prends les téléspectateurs par la main. Depuis l’Olympia, je vais ouvrir des portes, certaines donnent sur le passé, d’autres sur le présent. On va revoir des surprises qui ont marqué les téléspectateurs : Patrick Fiori, Hélène Ségara, Lorie Pester ou Marc Lavoine notamment. On retrouvera l’artiste et la personne anonyme aujourd’hui. Au-delà des caméras, des amitiés incroyables se sont nouées. Stars à domicile, c’est plus qu’une émission télé.
Et parmi la nouvelle génération, qui fera des surprises à ses fans ?
Julien Doré, Angèle, Amel Bent, Clara Luciani, Soprano et Gims. C’était très fort. Le fil rouge de Stars à domicile reste l’émotion.
En revoyant ces anciennes images de vous, avez-vous trouvé la Flavie d’aujourd’hui très différente ?
Elle est beaucoup plus libre et épanouie que la Flavie d’alors. Elle gère sa carrière comme elle l’entend. Mais j’ai beaucoup de tendresse pour la jeunette qui démarrait il y a vingt ans.
Votre livre, La Consolation (où elle révélait qu’elle avait été abusée enfant par le photographe David Hamilton, ndlr) vous a libérée. Vous «cachiez bien votre jeu». Vous étiez solaire à l’antenne…
Je cachais bien mon drame, oui… J’étais moi-même dans une négation de tout, et l’antenne m’apportait à l’époque une forme de chaleur et d’affection que je n’avais pas par ailleurs. Je suis moins exposée parce que je m’aime davantage. Quitter la lumière a été une nécessité. Je devais me trouver. Plus grand-chose ne m’appartenait à cette époque-là. J’ai pris le large.
Des femmes ont porté plainte récemment contre PPDA pour viols ou agression sexuelle, une autre a été déposée contre Jean-Jacques Bourdin. Un commentaire là-dessus ?
Je n’ai pas vocation à m’exprimer sur tous ces sujets là, d’autant que j’en ignore les tenants et les aboutissants. Je sais juste qu’aujourd’hui les médias prennent des décisions plus adaptées qu’à une autre époque. Et moi, en revanche, je n’ai jamais été confrontée au moindre abus dans le milieu de la télé.
Vous étiez aux commandes d’un débat sur l’autisme le 25 janvier dernier sur M6. Va-t-on vous revoir dans ce type d’exercice ou dans d’autres émissions à la télé ?
Ça fait trois mois que je ne sors pas la tête de l’eau, car Stars à domicile, en plus de la radio – Jour J sur RTL du lundi au jeudi à 20 h, ndlr -, est un gros dispositif à mettre en place. Je ne vais pas refaire tous les anniversaires de mes émissions. Ressortir à chaque fois du gâteau pour faire coucou, ce n’est pas mon truc. (Elle rit.) Je vais plutôt m’atteler à l’écriture de mon prochain roman.
Rêvez-vous toujours d’une sorte de Grande Famille à la télé ?
Toujours Je rêve d’avoir une émission quotidienne en direct. J’ai envie d’avoir un rendez-vous sincère et quotidien avec les téléspectateurs. Ce que j’ai à la radio. Ça m’éclaterait vraiment.
Source: Lire L’Article Complet