Elodie de « Koh-Lanta » évoque sa chute, « le grand drame » de son aventure

  • TF1 diffusait vendredi soir le troisième épisode de Koh-Lanta : Les armes secrètes.
  • L’équipe jaune, qui a perdu l’épreuve d’immunité, a décidé de renvoyer Elodie chez elle.
  • « Je sais que je suis en danger depuis le début dans cette équipe », se remémore-t-elle pour 20 Minutes​.

Elle n’a pas disputé le jeu d’immunité de la semaine, mais se voit quand même éliminée de Koh-Lanta car elle est « arrivée au bout de [ses] capacités physiques » selon Flavio et sera « la moins performante » sur les prochaines épreuves d’après Myriam. Une drôle de justification si l’on se rappelle qu’Elodie, âgée de 35 ans, est coach sportive.

Sans doute que la candidate venue du Nord paye le prix de sa terrible chute survenue lors du premier épisode. « Certains devaient avoir des doutes sur le fait que j’étais à 100 % », regrette-t-elle dans son entretien accordé à 20 Minutes.

Lorsque Denis Brogniart dépouille les bulletins à votre nom, vous ne semblez pas étonnée…

Oui et puis en plus, j’ai déjà vécu un conseil où mon nom était tombé aussi. Je connaissais le contexte : je sais que je suis en danger depuis le début dans cette équipe et tout va très vite. J’ai souvent besoin d’un peu de temps pour faire confiance aux gens et finalement on n’a pas de temps dans Koh-Lanta. Je ne suis pas étonnée, je sais que je suis en danger.

Est-ce que vous avez cherché une arme secrète ?

J’ai cherché, mais grave ! Dès l’épisode 2, je cherche. Je n’aime pas mettre mon destin dans la main des autres. Assez vite, j’ai cherché, et toute la journée. Je voulais faire un petit coup de poker mais c’était super dur à trouver, on ne savait même pas à quoi ça ressemblait. Je connaissais l’île par cœur !

Est-ce que vous avez l’impression de payer votre chute sur la première épreuve d’immunité ?

Le physique, c’est mon maillon fort d’habitude. Et là, je fais une chute donc physiquement, même s’il n’y a rien de grave et qu’on me guérit, il y a quand même une douleur qui est présente. Je pense qu’ils le savent, certains doivent avoir des doutes sur le fait que je sois à 100 %. Je ne leur en veux pas, c’est normal, parce qu’ils ont tous vu la chute. Il y a quand même une petite fragilité créée à ce moment-là. Cette chute, c’est le grand drame de mon aventure. On fait des épreuves, on marche dans la nature, on dort mal, donc c’est comme si on appuyait sur le bleu tous les jours plusieurs fois. Bien sûr qu’il y a une douleur mais le mental est là aussi, je l’ai prouvé sur les épreuves.

Comment expliquez-vous que vos camarades vous éliminent à cause de vos performances sportives alors que vous gérez une salle de sport ?

Je pense qu’ils ne m’ont pas vue. Quand ils vont regarder les épisodes, ils vont se dire « OK, elle était à 100 % ». Quand on fait une épreuve, on ne regarde pas forcément les autres et moi je savais que j’étais à 100 %. Il y en a d’autres qui n’étaient pas au niveau, ils verront aussi que ce n’était pas moi. Quand on vit le moment, on ne voit pas toujours tout ce qu’il se passe.

Est-ce que vous avez un regret en particulier ?

Pour ce conseil-là, peut-être que j’aurais dû aller voir Aurélien, comme l’ont fait Lucie et Laetitia. J’aurais pu leur donner ma version qui aurait peut-être changé leurs votes. Jusqu’à la dernière minute, ça aurait pu être Laetitia ou Lucie. J’avais une carte à jouer avec Laetitia. Pour moi, on ne vote pas contre son capitaine mais ils étaient tous prêts à voter contre elle. Je ne l’ai pas fait parce que je ne l’ai pas vu ou pas senti.

Après neuf jours d’aventure, il n’y avait toujours pas de feu chez les Jaunes. Comment le viviez-vous ?

Ça fait long ! On ne l’imagine même plus, on l’attend comme si il aller tomber du ciel, à un confort. Je ne sais pas comment on fait, pour le coup on est en survie totale. Je crois que les Rouges et les Jaunes ont vécu deux aventures opposées. À chaque fois qu’on arrivait à un jeu, ils étaient tout pimpants, limite ils nous montraient leur ventre rempli, on était dépités. Ça veut dire neuf jours sans manger, sans feu et avec de la pluie. Je l’ai vécu comme une grande fierté. Mais ça devenait long, c’est d’ailleurs pour ça qu’il y avait des tensions. Ça devenait difficile pour tous.

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