- Neuf films des sagas « Alien » et « Predator » sont à (re) découvrir.
- Une bonne façon de tout savoir sur ces créatures voraces avant de les voir s’affronter dans l’ultime « Aliens vs. Predator ».
Les extraterrestres sont parmi nous ! Ou du moins sur Prime Vidéo à partir de ce lundi, où neuf films des sagas Alien et Predator sont mis à la disposition des abonnés d’Amazon Prime. Des œuvres à déguster pour tout savoir sur ces créatures féroces qui n’ont absolument aucun respect pour la vie humaine. Mais au fait, dans quel ordre dans lequel il vaut mieux les regarder ?
Les films fondateurs : « Alien » et « Predator »
Alien (1979) de
Ridley Scott et Predator (1987) de John McTiernan ont pour point commun d’avoir deux grands cinéastes pour poser les bases de mythologies devenues des classiques de la culture populaire. Ridley Scott livre une œuvre ambitieuse dominée par deux figures fortes : l’alien xénomorphe au design créé par
H.R. Giger et le personnage de Ripley, incarnée par
Sigourney Weaver.
John McTiernan signe une série B réjouissante autour d’une créature guerrière collectionneuse de trophées et d’un commando mené par un Arnold Schwarzenegger tout en muscles. Ces deux films sont à découvrir en premier lieu, l’un après l’autre, dans l’ordre que vous voulez. Non seulement, ils sont excellents chacun dans leur genre mais ils donnent les clefs pour comprendre le fonctionnement des bestioles pas sympas qui leur donnent leur titre.
Dans la famille Alien
A suivre, Alien Covenant (2017), qui marqua le retour de Ridley Scott dans la saga dont il fut le fondateur. Le film n’a pas été réalisé immédiatement après Alien, mais l’histoire se place entre le premier opus et le second, Aliens, le retour (1986). Il peut donc être vu immédiatement après le premier volet car il révèle de nombreuses choses sur les origines du xénomorphe à moins qu’on choisisse de le découvrir en dernier pour se délecter des références aux épisodes précédents. Il est en de même pour Prometheus (sorti en 2012 et absent de la programmation Amazon Prime) Mais on peut aussi préférer le voir en tout dernier pour comprendre d’où vient la bébête, après avoir vu de quoi elle est capable. Pour les autres films, on recommande de les découvrir dans l’ordre chronologique ne serait-ce que par ce qu’ils suivent l’évolution de Ripley, héroïne qui gagne en expérience à chaque aventure.
L’ordre chronologique, rappelons-le, voit se succéder Aliens, le retour de James Cameron sur une série de combats entre marines et xénomorphes d’une rare intensité, Alien3 (1992) de David Fincher qui envoie Ripley dans une colonie pénitentiaire sur un scénario coécrit par l’auteur cyberpunk David Gibson. La froideur de cet épisode à l’esthétique remarquable a dérouté bien des fans. Quant à Alien : Resurrection (1997) de Jean-Pierre Jeunet, qui accompagne l’increvable Ripley (clonée pour l’occasion) de son acteur fétiche, Dominique Pinon, il fait montre d’un certain sens de l’humour noir propre à l’œuvre du cinéaste.
Ils reviennent et on est (plus ou moins) contents
Il faut admettre que les Predators ont été moins gâtés que leurs collègues pour la suite de leurs aventures. Predator 2 (1990) de Stephen Hopkins est fort amusant en faisant évoluer le monstre dans Los Angeles mais il n’a rien d’inoubliable. Predators (2010) de Nimrod Antal transforme Adrien Brody et un groupe de combattants en gibier pour que les héros extraterrestres puissent pratiquer la chasse. Les deux films peuvent se voir dans n’importe quel ordre. Idem pour The Predator (2018) de Shane Black, qui ne fait pas partie de ce florilège.
Pour couronner l’ensemble, on pourra finir par Alien vs. Predator de Paul W.S. Anderson. Ce roi de la série B s’en donne à cœur joie en orchestrant la rencontre au sommet des deux stars de la SF horrifique. Un combat à déguster entre fans en pariant sur le gagnant.
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