C’est une plongée dans les souvenirs d’un grand réalisateur : Steven Spielberg. Enfant, il est fasciné par un accident de train survenu sur grand écran. Sa mère lui propose alors un marché qui va changer sa vie : tourner lui-même le déraillement de son train et regarder le film jusqu’à ce qu’il n’ait plus peur. C’est la naissance d’une vocation racontée 70 ans plus tard par le cinéaste américain. « C’est un récit très personnel, c’est la première fois que je rends public des choses intimes », affirme Steven Spielberg. Pourtant, le film ne s’appelle pas les Spielberg, mais The Fabelmans.
Son œuvre la plus personnelle
Mais c’est bien l’intimité de sa famille que le réalisateur restitue comme la séparation de ses parents, un traumatisme toujours bien vivant, selon l’acteur qui joue le père dans le film. De E.T à Jurassik Park, Steven Spielberg a toujours filmé des histoires de famille. Mais il a attendu la disparition de ses parents pour raconter la sienne. « C’est un film testament qui déborde de jeunesse et de juvénilité, d’esprit d’enfance », pense Nicolas Schaller, journaliste cinéma L’Obs. Aux États-Unis, bien que ce soit son œuvre la plus personnelle et sincère, le film a été un échec.
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