Qui mieux que Jean-Luc Godard lui-même pour annoncer son propre cinéma qu’on appelait « Nouvelle vague » ? Cela va marquer l’Histoire. « Je ne fais pas du cinéma, je fais des films », disait-il. « Il ne se considérait pas comme un cinéaste, il se considérait comme un chercheur, comme quelqu’un qui devait pousser le bouchon le plus loin possible pour que le monde change », dévoile Macha Méril, comédienne.
Un cinéaste du patrimoine français
Caméra à l’épaule, dialogue improvisé et sujet de société, c’est une nouvelle approche qui plait au public et aux acteurs. « Je crois que dans le cinéma, il faut beaucoup de spontanéité et avec Godard, c’est très facile de pouvoir faire ça », affirmait Jean-Paul Belmondo. Au milieu des années 60, Godard tourne une scène mythique avec Brigitte Bardot. Puis, c’est un changement de ton à la fin des années 60. Son film La Chinoise prend des postures plus politiques et préfigure la révolution étudiante. En 1968, il s’érige contre le festival de Cannes. Il restera l’un des cinéastes de notre patrimoine.
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