Naëlle ne se voit pas d’avenir. Sa cité est un piège qui régit son quotidien. C’est le choc des cultures lorsqu’elle visite avec d’autres jeunes de son quartier la maison des compagnons et découvre le travail manuel d’excellence. « Pour moi c’est l’objet du film, de redonner les lettres de noblesse au travail manuel, montrer à des jeunes à quel point c’est des ouvertures réelles sur un avenir », explique le réalisateur François Favras.
Des valeurs de fraternité et d’entraide
Une main tendue qui change radicalement la vie de Naëlle. Chez un maître-verrier, elle apprend un métier mais pas seulement. Être compagnon, c’est pénétrer une communauté ancestrale, fondée sur des valeurs de fraternité et d’entraide. Les compagnons ont bâti les cathédrales, à travers les siècles ils se sont transmis leur savoir-faire, tours de France et rites immuables, sur lesquels le cinéma s’est rarement penché. Un monde qui continue à susciter des vocations dans une société pourtant de plus en plus virtuelle.
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