Aurélie Cardin a grandi à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), ville de banlieue où elle est restée y vivre jusqu’à ses 40 ans. Ne retrouvant pas assez sa banlieue au cinéma, c’est un jour où son professeur emmène sa classe voir un film, qu’elle a le déclic. Le film se passe à Aubervilliers et lui fait penser à sa propre histoire familiale.
Être fière de la banlieue
Mais représenter la banlieue au cinéma, n’est-ce pas un risque de l’assimiler au ghetto ? Aurélie Cardin répond que sa volonté est justement de montrer que « oui, je suis banlieusarde, mais je vais te prouver que j’ai du talent, que je peux accéder à des grands prix mondiaux mais par contre, je vais être fière de la d’où je viens ». Aurélie Cardin parle également de la difficulté à vouloir exercer un métier artistique quand on vient de banlieue et pointe du doigt le décalage entre la société et la réalité sociale. Cinébanlieue, « c’est pour dire à la nouvelle génération, regardez il y a des techniciens, des scénaristes…qui vous ressemblent. Les choses avancent, même si elles avancent encore trop lentement pour moi », confie Aurélie Cardin.
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