Bataille et Fontaine : cette raison qui les a poussés à reprendre Y’a que la vérité qui compte

Pascal Bataille et Laurent Fontaine proposent une sélection des histoires les plus marquantes de leur émission culte, Y’a que la vérité qui compte, née il y a vingt ans et disparue en 2006, qui sera diffusée jeudi 8 septembre à 21 h 15 sur C8.

Pourquoi ce retour de Y’a que la vérité qui compte?

Laurent Fontaine : Depuis le confinement, les séquences de notre émission sur Internet ont eu un succès incroyable. 2,5 milliards de vues au total ! Et de partout dans le monde car nous les avons fait traduire en plusieurs langues. Nous nous sommes donc demandé, avec Cyril Hanouna et C8, si cela pourrait de nouveau fonctionner à la télévision. C’est un test. On verra s’il y a un intérêt du public pour envisager des émissions inédites.

Qu’est-ce qui a fait le succès de ce programme ?

Pascal Bataille : C’est un concept italien auquel on a apporté des modifications, comme un rideau, des loges, Sam… C’est notre version qui a ensuite été adaptée en Espagne et en Tunisie, par exemple, mais avec un seul animateur. Les Guignols disaient qu’on n’avait qu’un cerveau pour deux. Ce n’est pas faux ! On est très complémentaires, il n’y a jamais eu d’ego mal placé. Et c’est une émission positive…

L. F. : … Où nous avons pris soin, cette fois encore, d’alterner des histoires qui donnent des frissons avec d’autres qui font marrer.

Avez-vous eu du plaisir à retravailler ensemble ?

P. B. : Nos routes professionnelles se sont séparées en 2013, mais notre amitié n’a jamais été entamée. On se connaît depuis 1983 !

L. F. : On a eu des divergences politiques, moi étant pro-Macron, à l’inverse de Pascal. Mais en quarante ans, on a tout partagé : les succès, la descente, la gestion d’une boîte avec cent collaborateurs… Sur notre lit de mort, on pourra dire qu’on a plutôt bien réussi notre amitié. (Rires.) Et puis Pascal est très "bordelais". Moi, ma vie est entre Paris et le Maghreb puisque la mère de mes filles est marocaine. À une période, j’allais jusqu’à dix jours par mois au Maroc.

P. B. : On a éprouvé un plaisir sincère. On a retrouvé nos réflexes. Cette émission est dans le top 3 des programmes qu’on a produits ou présentés. Et elle a été utile à beaucoup de ceux qui y ont participé. On s’en est rendu compte en les recontactant.

Qu’avez-vous fait ces derniers temps ? La télé vous a-t-elle manqué ?

L. F. : Si je refais de la télé, ce n’est pas parce que je l’ai demandé. Je suis dans TPMP People quand on m’appelle. Et j’ai également une agence de communication.

P. B. : La radio me manque davantage. Je m’occupe, entre autres, de mon hôtel-restaurant au Cap-Ferret.

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