- Ce mercredi, M6 diffusait les quarts de finale de la treizième saison de Top Chef.
- Après la qualification d’Arnaud et Louise, Pascal a affronté Sébastien sur le thème du chocolat mais n’est pas parvenu à battre son concurrent.
- « Quand le jury dit que tout est parfait et que tu ne qualifies pas, c’est comme ça mais c’est une assez grosse déception », raconte-t-il à 20 Minutes.
Le « minot » rend son tablier. A 21 ans, le plus jeune candidat de cette treizième saison de Top Chef n’a pas réussi à passer la phase des quarts de finale. Pascal, soutenu par Philippe Etchebest depuis son passage dans Objectif Top Chef, s’en est allé non sans avoir écrasé quelques chaudes larmes dans l’épisode diffusé ce mercredi sur M6. « Je suis autant ému parce qu’il y avait énormément de stress, de pression, de fatigue », témoigne le candidat auprès de 20 Minutes.
Vous n’avez décroché aucun pass pendant ces quarts de finale… C’est un regret ?
C’est une frustration de ne pas avoir eu de pass pendant ces épreuves parce que j’ai essayé de faire mon maximum. C’est le jeu, le but était d’être le meilleur pour remporter ces pass et je ne l’ai pas été. Je pense avoir fait de belles épreuves mais c’est comme ça, le destin ne voulait pas que j’aille en demi-finale donc je m’arrête aux quarts. C’est très bien quand même.
Y a-t-il eu une épreuve durant laquelle vous avez vraiment cru en obtenir un ?
J’avoue que je sentais très bien l’épreuve du Guide Michelin. Je pensais que ça allait être la mienne parce que j’ai fait quelque chose qui me plaisait vraiment. Quand le jury dit que tout est parfait et que tu ne qualifies pas, c’est comme ça mais c’est une assez grosse déception.
Pourquoi êtes-vous autant ému au moment de votre départ ?
Je suis autant ému parce qu’il y avait énormément de stress, de pression, de fatigue. Au moment où on dit que l’aventure s’arrête pour moi, tout retombe d’un coup. En plus, j’ai les chefs et mes amis qui me regardent. Le petit minot de 21 ans lâche ses larmes pour se faire du bien et remercier les chefs.
Vous parvenez à faire décrocher une larme à Philippe Etchebest. Votre relation est-elle allée au-delà de celle d’un simple coach de brigade et de son poulain ?
Quand je remercie le chef Philippe Etchebest et que je le vois lâcher une larme, je me dis que ce n’était pas du faux, qu’il m’a vraiment apprécié pour la personne que j’étais. Là, c’est wouah. On avait déjà une belle relation dans Objectif Top Chef. Aujourd’hui, de temps en temps, on s’appelle, on s’envoie un message pour prendre de nos nouvelles. C’est quelqu’un de très humain et adorable.
Vous dites même pendant la deuxième épreuve qu’il est comme un père adoptif…
Oui parce qu’en trois mois de compétition, il a été là pour me recadrer, m’engueuler, me féliciter, m’accompagner dans les joies et dans les larmes. On a vécu beaucoup de moments forts, c’est l’un des chefs qui m’aura le plus apporté dans ma vie.
Avant de faire Top Chef, vous avez remporté Objectif Top Chef. Les choses auraient-elles été différentes sans cette première émission ?
C’est ce qui m’a préparé à Top Chef, c’était le but de l’académie d’ailleurs. Elle m’a apporté énormément de confiance en moi. Heureusement que j’ai fait Objectif Top Chef parce que je pense que sans elle, je ne serais pas allé aussi loin dans Top Chef. C’était aussi un avantage par rapport au stress des caméras et du tournage. Je l’avais déjà vécu pendant un petit moment donc ça m’a aidé lors des premières semaines.
Votre jeunesse a-t-elle été un avantage ou un inconvénient dans la compétition ?
Au début, je pensais que ça allait être un inconvénient par rapport à mon manque d’expérience. Finalement, ça m’a bien servi parce que j’ai montré aux autres candidats de quoi j’étais capable. J’ai pu leur prouver qu’on pouvait faire beaucoup de choses même en étant jeune.
Après la dégustation de votre boule de neige pimentée face à Mike Bagale, Paul Pairet vous a dit d’en faire un plat signature. Est-ce une chose sur laquelle vous travaillez ?
Absolument ! J’ai pris une place de chef dans un restaurant à côté de chez moi et j’essaye de le mettre à la carte pour que les gens testent cette expérience culinaire inédite. Ce sera amélioré mais il y aura toujours de la neige carbonique sur les côtés et ce gant pour toucher le froid.
Aujourd’hui, où en êtes-vous professionnellement ?
Ça fait un mois que j’ai pris une place au Mas du Lingousto, un établissement réputé, au côté du chef Bouxirot à Cuers. C’est un endroit qui me ressemble parce qu’on est vraiment au milieu des vignes avec la rivière. On fait une cuisine élaborée et notre but est d’avoir l’étoile.
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