Alain Bernard : "Ce qui me plaît, c’est d’aider les autres"

Le double champion olympique Alain Bernard joue les coachs dans Maux de ventre, ça va mieux docteur !, un documentaire diffusé sur France 5 mardi 10 mars à 20h50. Le but : donner des clés pour guérir les douleurs chroniques.

Télé Star: Pourquoi vous retrouve-t-on dans ce documentaire ?

Alain Bernard : J’ai rencontré le docteur Jean-Marc Sène, qui présente l’émission, à l’époque où il était médecin militaire. Le jour où l’on m’a remis la Légion d’honneur à Fontainebleau, en 2009, j’ai eu un petit problème de santé et il s’est occupé de moi. Depuis, chacun a fait son chemin, mais nous sommes toujours restés en contact. Quand la production m’a envoyé un mail pour me proposer ce défi, j’ai donc volontiers accepté. C’est important de communiquer sur les douleurs chroniques.

Aimeriez-vous faire de la télévision votre métier, par exemple y devenir chroniqueur ?

Ce qui me plaît, c’est d’aider les autres, leur donner des conseils pratiques, comme je le fais par exemple déjà auprès des seniors, des enfants, ou en tant que bénévole au Cercle des nageurs d’Antibes. À côté de ça, apparaître devant les caméras ne m’attire pas spécialement.

Est-ce difficile pour un ex-sportif de haut niveau d’évoluer dans la vie professionnelle ordinaire ?

J’ai la chance d’avoir une image et une notoriété qui me suivent. Mais continuer à profiter de cette aura nécessite beaucoup de travail et d’investissement personnel. Il faut construire sur la durée, en sachant qu’un jour votre palmarès finira forcément par s’estomper des mémoires.

Vous faisiez partie de l’équipe qui a défendu la candidature de Paris 2024. Allez-vous jouer un rôle actif à l’occasion de ces JO ?

À ce jour, il n’y a rien d’officiel ni de contractuel en ce sens, mais je serais très heureux de pouvoir m’impliquer dans le dispositif, notamment dans le domaine de la prévention par le sport.

Comme Roxana Maracineanu, qui est aujourd’hui ministre des Sports, seriez-vous tenté par une carrière en politique ?

J’ai franchi le pas en rejoignant une liste (Les Républicains, ndlr) pour les élections municipales, à Antibes. Pour l’instant, je me concentre sur ma mission, qui est de m’engager pour la jeunesse. Mais un jour, pourquoi pas ? Ce qui est bien en politique, c’est que contrairement à la natation, il n’y a pas de limite d’âge…

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