Agathe Lecaron (La Maison des maternelles) : "En confinement, mes fils se disputent tout le temps"

L’animatrice et deux de ses chroniqueurs présentent La Maison des maternelles (du lundi au vendredi, France 5, 9h20) depuis leurs domiciles respectifs. Et répondent aux questions des téléspectateurs.

Quel est le dispositif qui vous permet de maintenir La Maison des maternelles ?

Agathe Lecaron : Nous faisons appel à une entreprise avec qui nous avons déjà collaboré plusieurs fois, spécialisée dans les live extérieurs. Benjamin Muller, Marie Perarnau et moi utilisons ce même système, mais pour faire l’émission à partir de chez nous et pouvoir malgré tout lancer les génériques et les reportages… On ressent une véritable panique chez ceux qui nous regardent. C’est pour ça qu’il est si important que l’on soit toujours là. La Maison des maternelles a une mission de service public et trouve encore plus sa raison d’être dans ces circonstances.

Depuis le début de l’épidémie, quelles angoisses expriment auprès de vous les parents et les futurs parents ?

Il y a énormément d’inquiétude sur le fait de savoir si les papas pourront continuer à assister aux accouchements, et sur les risques du coronavirus pour les femmes enceintes. On nous demande également beaucoup de conseils sur la manière de concilier le télétravail avec le temps que l’on consacre aux enfants.

Justement, comment la maman que vous êtes conjugue ces deux rôles en période de confinement ?

Je fais comme je peux mais j’avoue que je suis débordée, avec l’émission, sa préparation et Ronron, ma marque de vêtements que je gère complètement en solo. Mes fils ont 3 ans et demi et 6 ans, ils se disputent à tous moments de la journée. Même pendant que je suis à l’antenne, ils me dérangent. Alors j’apprends à lâcher prise avec eux.

Qu’est-ce que cette situation exceptionnelle vous apprend sur votre métier et sur vous-même ?

J’ai appris à enlever mes "filtres". Moi qui suis d’habitude contre la police de la pensée et qui ai horreur de communiquer publiquement sur les associations que je soutiens, j’ai accepté de devenir la bobo de service qui organise des cagnottes, comme celle que j’ai mise sur pied pour le fonds d’urgence coronavirus. C’est un peu contre-nature quand on connaît mon tempérament, mais c’est bien d’être obligée de ne plus se soucier de l’image que l’on renvoie.

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