A quoi reconnait-on les zombies de « Peninsula » ?

  • « Peninsula » fait suite à « Dernier train pour Busan ».
  • L’action se déroule quatre ans après le premier film avec des personnages différents.
  • Seuls les zombies sont toujours là, avec leurs particularités : ils sont coréens.

Attention zombies méchants ! Depuis Dernier train pour Busan en 2016, le public français a découvert les morts-vivants coréens. Avec Peninsula, labélisé Cannes 2020 et présenté à Deauville,
Song Ho-yeon continue à mettre en scène ses morts-vivants affamés sur la péninsule coréenne où ils ont été isolés. « Je me suis amusé à imaginer le pays en ruines », a déclaré le réalisateur au Korea Times.

L’action se déroule quatre ans après le premier film avec des personnages différents. Un ancien soldat y fait équipe avec une bande de bras cassés pour récupérer un magot au péril de leurs vies face à des créatures à la fois cupides et voraces. Si l’effet de surprise a quelque peu disparu avec ce nouvel opus, l’énergie qui se dégage de Peninsula offre toujours son compte de décharges d’adrénaline. Mais à quoi reconnait-on les morts-vivants coréens ? 20 Minutes a fait le point, de loin (ça mord ces bêtes-là !).

Ils vont vite

Si George A. Romero, réalisateur de La Nuit des morts-vivants, prétend que les zombies ne courent pas. Les morts-vivants coréens ont dû manger la consigne car ils foncent sur leurs proies à la vitesse de l’éclair. Même Usain Bolt aurait du mal à semer ces êtres voraces, répugnants et qui semblent principalement composés de dents pointues et de mâchoires d’acier.

Ils ont peur du noir

Comme des petits enfants peureux, les zombies coréens craignent l’obscurité. Une bonne extinction des feux les pétrifie ! S’il suffit de les plonger dans le noir pour les faire tenir tranquilles, gare aux sources de lumière impromptues qui les sortent immédiatement de leur torpeur. Ces êtres affamés reprennent vie à la vue de la plus petite ampoule allumée.

Ils sont joueurs

Le mort-vivant coréen peut être très rigolo pour peu qu’on sache en tirer le meilleur parti. Comment faire ? C’est tout simple ! Il suffit d’envoyer des humains non contaminés dans une arène et de lâcher des zombies sur eux. Divertissement assuré car on peut lancer des paris en imaginant qui va se faire croquer. C’est très sympa. Surtout quand on n’est pas sélectionné comme gladiateur improvisé.

Ils réveillent le meilleur comme le pire

Les zombies sont un révélateur de la nature humaine. Certains n’hésitent pas à se servir de la situation pour améliorer leurs revenus, même si cela doit être au détriment de leur prochain. Le héros, lui, découvre la solidarité dans l’adversité. Quant aux zombies, ils n’ont qu’une préoccupation : boulotter tout ce qui passe à leur portée. Bon appétit !

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