Ils étaient nombreux à attendre ce jour-là, de pouvoir danser et chanter à tue-tête dans les rues de Paris. Si les restrictions sanitaires imposées ont réduit le nombre de concerts dans les bars et les restaurants, cela n’a pas empêché certains débordements. À plusieurs reprises dans Paris, les policiers sont intervenus pour disperser les gros rassemblements, ceux de plus de 10 personnes étant toujours interdits sur la voie publique.
25 interpellations
Au cours de la soirée, des heurts ont éclaté, notamment sur la place de la République dans le 10e arrondissement de la capitale. Alors que la fête battait son plein, les policiers ont coupé la musique entraînant d’abord un mouvement de foule puis des heurts avec les forces de l’ordre. Gaz lacrymogènes, charges… la situation s’est alors très vite dégradée.
Un des participants estime qu’il aurait été préférable de faire autrement. « On baisse le son, on arrête tranquillement, on explique au public, le public, il comprend. Il y a juste des méthodes« , explique-t-il. À Paris, 25 personnes ont été interpellées à la suite de ces rassemblements.
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