Tiakola, rappeur montant de la région parisienne, est en tête des nominations de la première cérémonie musicale des Flammes, dédiée au rap et à la musique des cultures populaires, prévue le 11 mai au Théâtre du Châtelet. Une riposte au manque de représentativité du rap aux Victoires de la musique. Les nommés dans les 13 catégories (sur 21) ouvertes au vote du public ont été annoncés lundi 27 mars par les organisateurs.
Gazo, Josman, Ronisia et Aya Nakamura dans les starting blocks
Tiakola, qui était nommé en catégorie espoir aux dernières Victoires de la musique, et dont l’album Mélo fut la 9e meilleure vente musicale en France en 2022, est nommé onze fois, y compris pour l’album de l’année. Il sera opposé aux poids lourds que sont Gazo et Josman (9 nominations chacun).
Chez les femmes, on remarque Ronisia, sensation r’n’b née au Cap-Vert, nommée sept fois, notamment dans les catégories artiste féminine et révélation féminine. Elle aura fort à faire face à la reine des hit-parades Aya Nakamura, nommée cinq fois.
Le vote est ouvert au public
Le public peut voter depuis lundi 27 mars et jusqu’au 10 avril pour désigner trois finalistes (sur 10 nommés) dans chacune des 13 catégories (sur 21) qui lui sont ouvertes. Les lauréates et lauréats des huit catégories restantes (comme par exemple le prix de l’engagement social de l’année ou celui de la stratégie lancement d’album de l’année) seront choisis par le vote du jury uniquement, soit par décision du comité éditorial des Flammes.
Mais la majorité des Flammes décernées sera le fruit de la combinaison des résultats du vote public (qui compte pour 50% du résultat final) et du vote du jury.
Le site Booska-P est à l’initiative des Flammes avec son pendant, le média-agence de communication YARD, en association avec l’agence de conseil Smile, et avec le soutien de la plateforme musicale Spotify.
« On ne s’est pas construit en opposition aux Victoires« , assure à l’AFP Hamad (sans autre patronyme utilisé), co-fondateur de Booska-P. « Les Victoires, c’est une institution qui existe depuis très longtemps, qui a fait des choses bien mais n’a pas réussi à comprendre ce qu’est le rap et tous ses autres courants. On se voit comme un complément« .
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