Prenez l’air avec Sonor StreetReporter, le rappeur des champs

Il s’appelle Sébastien Devy mais derrière le micro, Sonor StreetReporter prend vie. A 35 ans, le rappeur a choisi de quitter la région parisienne pour vivre à la campagne. C’est à Lapalisse, dans l’Allier, qu’il a enregistré Marcheur blanc. Sur ce troisième opus, le musicien n’a rien perdu de sa plume aiguisée et de son engagement. L’album sortira le 6 avril mais il est déjà en écoute sur les plateformes de streaming. 

Là-haut, un clip pour prendre de la hauteur

9 ans après son dernier album Melting-pot, le Street Reporter revient aujourd’hui sur le devant de la scène hip-hop avec quatorze nouveaux titres dont Là-Haut. Une chanson directement inspirée du film de Walt Disney. Le clip a été tourné sur le site majestueux de Polignac en Haute-Loire, le jour du rassemblement des montgolfières. 

Mantra / Youtube

Le rap pour faire passer des messages

Originaire des Ardennes, Sonor Street aime bousculer son auditoire avec des propos engagés. Il rend hommage au passage à Pierre Mondy, qui dans la saison 6 de la série Kaameloot achevait une longue tirade avec ces quelques mots : « Le plus important c’est de se battre pour la dignité des faibles » 

Rappeur militant, Sonor Street manie habilement les mots et distille un rap influencé par les plus grands de l’underground new-yorkais. Son regard sans concession sur les injustices du monde parle de l’évasion fiscale, de la banlieue et de l’intolérance. 

« Aujourd’hui je suis un peu plus loin de la banlieue et de ses clichés mais ça n’empêche que j’ai aussi une vision sur la société. Je vais moins rentrer sur des problématiques banlieue dans cette album mais j’ai une vision à partager sur le côté social », assure-t-il.

Couverture de l’album « Marcheur Blanc » de Sonor StreetReporter (Sonor StreetReporter)

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