Une centaine d’artistes en direct sur la scène du studio 104 de la Maison de la radio et de la musique, pour un concert géant de près de 6 heures, diffusé en direct sur France Inter, France Bleu, France Musique, FIP et Mouv : c’est le programme d’Hypernuit, samedi 23 janvier. Un événement musical résumé en une formule : « Tout ce que vous n’avez pas vécu depuis un an, on va le faire en une nuit ! »
C’est « le plus gros concert que Radio France ait jamais donné », explique Didier Varrod, directeur musical du groupe Radio France, à l’initiative de cette « Hypernuit », avec Juliette Armanet et Malik Djoudi du collectif #etonremetleson, qui se bat pour la réouverture des salles de concert. « Voilà presque un an maintenant que le monde de la musique live est devenu celui du silence, des salles fermées, des vocations contrariées, explique Didier Varrod. On a souhaité inscrire notre soutien aux artistes dans la réalité, en faisant non pas une nuit virtuelle, mais physique ». Les artistes seront donc réunis, sur scène, et non filmés chez eux, comme lors des concerts de stars confinées qui ont fleuri depuis le début de la pandémie de Covid-19 et la fermeture des salles de spectacle.
Des duos, des trios et des inédits
La soirée est organisée en deux parties, diffusées simultanément sur cinq radios du groupe Radio France. La scène française, d’abord, à l’honneur de 21h jusqu’à 2h du matin, depuis la Maison de la Radio et de la Musique, avec des dizaines d’artistes jeunes ou confirmés, de Juliette Armanet à Yseult, en passant par Dominique A, Oxmo Puccino, Malik, Eddy De Pretto, Camélia Jordana, Pomme, Ours, Rebeka Warrior, François Atlas, Yael Naim, Mathilde Calderini, Olivia Ruiz, Raphaël et bien d’autres. Avec, promet Didier Varrod, des duos et même des trios, et des inédits, mais aussi des témoignages de professionnels du spectacle.
Puis ce sera session clubbing jusqu’à 3h, en direct depuis le Rex, avec Pedro Winter et les DJ sets de Yuksek, Madben et Kiddy Smile. Une programmation qui donne une place importante à la musique électro, particulièrement touchée par la fermeture des lieux nocturnes, dont l’horizon parait totalement bouché. « Cette soirée est aussi une main tendue des artistes confirmés à cette génération sacrifiée de jeunes artistes, qui n’ont pas eu accès au public », insiste Didier Varrod.
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