Les fans français du groupe de Phil Collins avaient si peu d’espoir de les applaudir une dernière fois en France qu’ils sont nombreux à avoir déjà acheté leurs places pour certains concerts en Europe de leur ultime tournée. Et voici que le groupe de rock anglais annonce ce lundi qu’il viendra faire ses adieux à la France avec deux concerts à Paris les 16 et 17 mars 2022 à La Défense Arena.
Les billets pour ces deux shows parisiens dans la plus grande salle d’Europe (40 000 places) sont mis en vente vendredi 29 octobre à 10h, mais des préventes sont prévues dès mercredi 27 octobre à 10h sur le site internet de La Défense Arena.
Phil Collins a cédé les baguettes à son fils
Phil Collins, Mike Rutherford et Tony Banks, qui n’ont pas joué ensemble en France depuis 2007 (deux concerts restés dans les mémoires au Parc des Princes et au Stade Gerland de Lyon), ont donné le 20 septembre à Birmingham le coup d’envoi de leur The Last Domino Tour, qui prévoit une poignée de dates en Europe, principalement en Angleterre mais aussi en Allemagne et aux Pays-Bas.
Une tournée qui a multiplié les embûches : d’abord reportée l’an passé pour cause de pandémie, elle a encore été décalée courant octobre pour quelques dates outre-Manche, un cas de Covid ayant été détecté parmi les membres du groupe.
De santé fragile, Phil Collins, 70 ans, n’est plus, de son propre aveu, en état de tenir les baguettes. Souffrant des vertèbres et de la hanche, il tient donc le micro, assis, au centre de la scène. Et c’est son fils Nicholas Collins, 20 ans, qui assure la batterie, tandis que la formation est épaulée à la guitare et à la basse par le fidèle musicien de scène Daryl Stuermer.
Les premiers spectateurs de la tournée sont enthousiastes
Malgré cela, et le fait que la voix de Phil Collins ne soit plus ce qu’elle était, le show tient sacrément la route si l’on en croit les médias britanniques hyper enthousiastes et les fans absolument aux anges.
Car selon les témoins, la voix du leader de Genesis reste puissante et son charisme est intact, cependant que son fils Nicholas fait honneur à son géniteur, « jouant les parties de son père avec une remarquable précision » et devenant, selon le journaliste de Rolling Stone, « la colonne vertébrale de cette nouvelle incarnation de Genesis« . Quant à la setlist, c’est un festival de hits des années 80, de Mama à Abacab, Invisible Touch, Turn it On Again ou No Son of Mine.
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