Le troubadour creusois aime à mettre en mots les troubles de notre société. Après les attentats terroristes et les Gilets jaunes, l’épidémie du coronavirus l’a logiquement inspiré.
«...Excepté la bêtise humaine, nous voilà tous en quarantaine». Comme son mentor Renaud (Société tu m’auras pas, J’ai embrassé un flic…) Gauvain Sers aime s’inspirer de l’air du temps, même confiné, pour écrire des chansons. Cette fois, épidémie du coronavirus oblige, c’est le confinement généralisé des Français qui lui a soufflé un titre intitulé le plus simplement du monde, En Quarantaine.
Tout à son art, confiné dans son appartement transformé de facto en atelier d’écriture, le troubadour de Dun-le-Palestel a laissé voler sa plume pour pondre quatre couplets, qu’il a aussitôt publiés sur son compte Facebook.
Des mots sur la nature humaine
Dans ce madrigal au parfum de fin du monde, ce prince de l’observation pointe les errements moyenâgeux qui nous guettent («Comme s’il fallait qu’on se souvienne, que la peur réveille les couillons…»), mais aussi le courage et le dévouement admirable des médecins de ville et de campagne («Et malgré le manque de moyens, c’est le stéthoscope en cravate, que les docteurs sauvent nos anciens»).
Le chanteur creusois devait rencontrer ses nombreux fans – il a reçu un disque de platine pour l’album Les Oubliés -, le 24 avril dans son fief limousin, au Zénith de Limoges. Pour l’instant, il veut croire, sans trop se faire d’illusion, que ce moment heureux ne sera pas ajourné. En attendant, isolé comme le reste des Français, il aura tout loisir d’écrire de nouvelles chansons, qu’on espère plus optimistes.
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