Six ans après Lemonade, son dernier album en solo, et quatre ans après Everything is love, fait à quatre mains avec son mari Jay-Z, revoici celle qu’on appelle parfois « Queen B », entre autres nouveaux surnoms.
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L’enjeu de ce nouveau récital est d’asseoir un peu plus son statut de « reine de la pop », qu’il s’agisse de ventes, de revenus, de charisme ou de son incarnation d’un féminisme moderne et puissant. Elle le disait d’ailleurs dès la révélation de la pochette de l’album – Beyoncé demi-nue sur un cheval lumineux – : « La création de cet album m’a permis de rêver et de trouver une évasion à une époque effrayante pour le monde. Cela m’a permis de me sentir libre et aventureuse à une époque où rien d’autre ne bougeait. Mon intention était de créer un lieu sûr, sans jugement. (…) Un endroit pour crier, se libérer, ressentir la liberté. (…) J’espère que cela vous incitera à lâcher prise. Ha ! Et de se sentir aussi unique, fort et sexy que vous l’êtes.«
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Premier constat : la promesse faite par Beyoncé elle-même de nous faire revenir sur les pistes de danse est tenue. Tout au long des 15 morceaux de Renaissance, la diva venue du Texas enchaîne les performances vocales sur des rythmes résolument modernes.
Après nous avoir attirés, aguichés avec son single très house Break my soul,
Beyoncé aligne ici les tubes en devenir, dansants pour la plupart – comme les puissants Move et Thique, avec cette aisance toujours aussi bluffante.
Elle se permet même, sur le dernier morceau de l’album, Summer Renaissance, de reprendre à sa manière le légendaire I feel love de Donnar Summer et Giorgio Moroder.
Étonnamment, alors que les crédits de l’album dévoilés par la chanteuse elle-même semblaient annoncer des collaborations avec Drake ou Jay-Z, entre autres, on ne retrouve que l’emblématique Grace Jones et le rappeur Beam comme invités. En revanche, les producteurs Mike Dean, No ID, ou encore la légende Nile Rodgers sont, eux, bien de la partie.
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