Un essai féministe et progressiste pour faire-part : Emily Ratajkowski attend son premier enfant

Genre, maternité, pouvoir… Le mannequin a abordé ces diverses thématiques dans un essai paru le lundi 26 octobre dans les colonnes du Vogue américain. Elle y a également révélé être enceinte de son premier enfant.

«J’ai rêvé de toi pour la première fois l’autre nuit, a-t-elle déclaré. Nous t’attendons, et nous nous demandons qui tu seras.» Tels sont les propos formulés par Emily Ratajkowski dans un court-métrage réalisé par Lena Dunham, et mis en ligne le lundi 26 octobre. La vidéo a en effet été dévoilée dans le cadre d’un essai rédigé par le mannequin, et publié dans les colonnes de Vogue US. Le modèle y révèle être enceinte de son premier enfant, né de son union avec le producteur Sebastian Bear-McClard. Leur mariage avait été célébré à New York, en 2018.

Dans sa tribune, le top de 29 ans a évoqué la question du genre de son enfant. Interrogée par ses proches sur sa préférence quant au sexe du bébé, Emily Ratajkowski leur répondrait systématiquement : «Nous ne connaîtrons pas son genre tant que notre enfant n’aura pas 18 ans – alors, il ou elle pourra nous le révéler.» Le mannequin a ainsi affirmé qu’elle et son époux souhaitaient se montrer «progressistes» quant à l’identité sexuelle de leur premier enfant. Le modèle a cependant formulé ses inquiétudes concernant les systèmes de race, de genre et de pouvoir auxquels il ou elle sera confronté(e).

En vidéo, Emily Ratajkowski : du mannequinat au féminisme

« Je me bats contre la misogynie inconsciente »

Emily Ratajkowski a ainsi évoqué la manière dont «les femmes se comparent constamment les unes aux autres», affirmant qu’elle ne laisserait «pas cela devenir un problème» si elle donnait naissance à une fille. «Je me bats toujours contre la misogynie inconsciente et internalisée, notamment quand je me surprends à comparer la largeur de mes hanches à celle d’une autre femme, a-t-elle écrit. Qui peut dire si je serais capable de protéger ma fille de cela ?»

Et si le bébé s’avérait être un garçon ? Ses parents devraient alors «lui apprendre à composer avec sa position de pouvoir dans le monde», en tant qu’homme blanc, a-t-elle ajouté. «Je veux être un parent qui permet à son enfant de se confier, a-t-elle affirmé. Et pourtant, je réalise que, même si j’espère que mon enfant pourra déterminer sa place dans le monde, il ou elle sera, quoiqu’il en soit, confronté(e) aux structures indéniables et aux contraintes liées au genre, avant même qu’il ou elle parle, ou ne soit né.»

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