1961, Audrey Hepburn est en pleine promotion du film Breakfast at Tiffany’s traduit Diamant sur Canapé en français et adapté du roman du même nom du journaliste Truman Capote.
Une robe fourreau en satin noire signée Hubert de Givenchy, une paire de gants longs et surtout un collier, le Ribbon Rosette, surmonté d’un diamant jaune iconique. Son nom ? Le Tiffany Diamond.
Le Tiffany Yellow Diamond, un diamant de légende
En 1877, à Kimberley en Afrique du Sud, les mineurs font une découverte de taille un diamant jaune dont le poids est alors estimé à 287,42 carats brut. Un an plus tard, il trouve son acquéreur en la personne de Charles Lewis Tiffany, joaillier de renom connu comme étant le « Roi des diamants », qui le rachète pour la somme de 18 000 $.
Une pierre de cinéma
Mais c’est l’année 1961 qui fait entrer le Tiffany Diamond dans la culture populaire. La raison ? L’actrice Audrey Hepburn, star du cinéma hollywoodien des années 50 et des années 60, porte à son cou ce diamant jaune mis à l’honneur sur le Ribbon Rosette, un collier dessiné par l’artiste joaillier Jean Schlumberger, connu pour ses créations magnifiant la nature.
C’est lui aussi qui, en 1995, dessine la broche Bird on a Rock serti du Tiffany Diamond pour la rétrospective de son œuvre aux Musée des Arts Décoratifs de Paris. En 2012, le diamant jaune est serti une nouvelle fois pour célébrer le 175e anniversaire de la maison de joaillerie américaine.
C’est sous cette forme que l’icône pop et actrice Lady Gaga le portera lors de la 91e cérémonie des Oscars pour défendre A Star is born. Un moment d’exception puisque c’est la première fois que le Tiffany Diamond est dévoilé sur un tapis rouge depuis sa découverte, il y a alors 141 ans. Jusqu’à ce jour, seules 3 femmes ont eu l’honneur de porter le diamant, chacune sous un sertissage différent.
Intimement lié au cinéma, le Tiffany Diamond apparaîtra cet automne dans le film Mort sur le Nil, adapté du roman éponyme d’Agatha Christie paru en 1937, et en sera un élément central. « Le Tiffany Diamond est le symbole ultime de la virtuosité et du savoir-faire de Tiffany, atteignant les plus hauts standards et ne fait que des apparitions extrêmement rares hors de son coffre », a expliqué Reed Krakoff, le Chief Artistic Officer de la Maison.
Une pierre de taille dont l’histoire continue de s’écrire.
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